Canada/Carleton-sur-Mer étudie des pistes d’action pour contrer l’érosion côtière
Plusieurs lieux bien connus de Carleton-sur-Mer sont menacés par l’érosion côtière. La municipalité a donc commandé une étude pour savoir comment les protéger.
L’érosion des côtes n’est pas un phénomène nouveau, mais il est amplifié par les changements climatiques. Six lieux sont particulièrement menacés à Carleton-sur-Mer, dont l’avenue du Phare, qui est à protéger en priorité, selon la Ville.
« Soit qu’il y a des infrastructures municipales qui sont en danger, ou encore des maisons, des résidences, etc. Il y a d’autres, évidemment, d’autres espaces dans la ville, où il peut y avoir de l’érosion. Ce que les professionnels nous disent, c’est qu’il faut laisser la nature faire dans ces autres endroits-là », explique Mathieu Lapointe, maire de Carleton-sur-Mer.
Il existe plusieurs moyens de ralentir le processus d’érosion, comme la construction d’une recharge de plage, mais il est impossible de protéger toute la côte.
« On est dans un changement de paradigme au Québec, à l’international, et l’idée c’est vraiment de vivre avec le risque. Alors c’est qu’on ne peut pas non plus laisser la mer entrer dans les bâtiments, mais, cela dit, c’est vrai qu’il faut choisir ce qu’on va protéger, ce qu’on va adapter », souligne Isabelle Thomas, directrice du groupe de recherche Ariaction.
Le secteur du golf, le parc des Horizons ainsi que le secteur du Vieux Quai et de la rue Jean Landry font partie de la liste des lieux à protéger. Ces sites sont assez achalandés, et nécessiteront une attention particulière pour perdurer dans le temps.
« Donc, c’est les espaces qui sont ciblés pour analyser, pour aller plus loin dans les études, pour définir un peu, là, quelles seraient les meilleures solutions à mettre en place pour intervenir dans ces secteurs-là », ajoute M. Lapointe.
La Ville a donné le mandat de l’évaluation à une firme en développement durable. Le travail engendrera des coûts de plus de deux cent mille dollars. Une subvention du ministère des Affaires municipales couvrira en partie les frais de l’étude.
« Donc ils vont venir analyser, là, de façon plus fine les détails, les mouvements, dans ces secteurs-là, puis, ensuite, ils vont venir nous faire des propositions, voir quelles devraient être les interventions à faire pour les protéger. Suite à ça, ben, on va avoir de plans notamment pour l’avenue du Phare. C’est vraiment là, à l’heure actuelle, notre priorité. On veut intervenir le plus rapidement possible », termine M. Lapointe.
Source: cimtchau.ca/


