Canada/Des habitations additionnelles pour aider à régler la pénurie de logements à Sherbrooke
La construction de logements additionnels est permise à Sherbrooke depuis l’été. Il n’est toutefois pas possible de le faire à l’extérieur de la zone urbaine. Des citoyens hors de cette zone attendent toujours leur tour.
Rappelons que la Ville de Sherbrooke avait permis la construction de ces logements additionnels dans le but de densifier le territoire urbain.
Gilles Grenier est un résident de Sherbrooke et il a, chez lui, un logement additionnel. Personne ne peut en profiter pour l’instant. Ça pourrait servir à quiconque ayant besoin d'une place pour rester, explique-t-il.
Le Sherbrookois a fait construire sa maison ainsi qu’un bâtiment accessoire il y a presque 20 ans dans le secteur de Deauville. Ses plans ont été approuvés avant la fusion des municipalités et aujourd’hui, il est impossible d’habiter dans ce deuxième logement, qu’il surnomme son loft. Gilles Grenier n’a pas les autorisations nécessaires pour accueillir un locataire.
Ils sont en train de réviser le règlement pour inclure les non-urbains, ceux qui ont une fosse septique et un puits artésien. Je trouve que c'est une belle façon d'augmenter l'offre de logement, soutient Gilles Grenier.
Il n'est pas le seul Sherbrookois qui espère voir le règlement des logements additionnels s’élargir. Des citoyens du district de Saint-Élie le souhaitent aussi.
Il y a vraiment une demande, précise la conseillère municipale du district de Saint-Élie, Christelle Lefèvre. Régulièrement, j’ai des citoyens qui me demandent quand est-ce que ça s’en vient.
L'urbain, il faut se rappeler, c'est juste 30 % du territoire. Tout le reste est hors de la zone urbaine.
Une citation de Christelle Lefèvre, conseillère municipale du district de Saint-Élie
Selon la conseillère municipale du district d’Ascot et présidente de la Commission de l’aménagement du territoire, Geneviève La Roche, l'élargissement du règlement pourrait permettre de répondre, en partie, à la crise du logement.
Souvent, ils ont de grands terrains, donc ils ont la place pour accueillir un autre logement, avance-t-elle. Il faut quand même s'assurer, et c'était ça l'enjeu de faire deux réglementations différentes, il faut s'assurer que les installations d'une résidence permettent d'ajouter un logement.
J'aimerais ça, d'ici le printemps, mettre une petite pancarte devant chez moi et rendre des gens heureux.
Une citation de Gilles Grenier, Sherbrookois
Christelle Lefèvre souligne que les élus se prononceront mardi à ce propos. On passe en avis de motion avec un vote du conseil.
Source: ici.radio-canada.ca