Promotion de l’éducation non formelle au Burkina : Le projet Soutien aux initiatives de paix au Sahel officiellement lancé

Promouvoir et renforcer les interventions et l’expertise des Organisations de la société civile (OSC) sur la prévention des violences ainsi que le traitement des conflits sont, entre autres, les objectifs visés par le projet Soutien aux initiatives de paix au Sahel (SiPaS). L’information a été donnée au cours d’un atelier de formation marquant le lancement officiel des activités, ce lundi 1er août 2022 à Ouagadougou.

« Appuyer les initiatives concrètes qui contribuent à la promotion de la paix au Burkina Faso, aux différents niveaux (micro et méso) de manière ponctuelle ou dans le cadre d’une approche processus, avec une attention sur les jeunes, l’équilibre du genre et la diversité », c’est l’objectif du projet porté sur les fonts baptismaux ce lundi 1er août 2022, selon le secrétaire exécutif de l’Association pour la promotion de l’éducation non formelle (APENF), Abdoulaye Yonaba. D’une durée de trois ans (2022-2025) et d’un coût global de 98 millions de francs CFA, le projet SIPaS, couvrira toutes les 45 provinces du territoire national.

Ce sont au total 3 493 personnes dont 1 979 femmes et 1 514 hommes qui bénéficieront de ce soutien. Il s’agit de membres ou d’adhérents des organisations de la société civile, expérimentés ou pas, de personnes travaillant sur les questions ou qui s’intéressent aux questions de gestion de conflits et de promotion de la paix en lien avec des micro-projets.

Les principales activités qui seront menées au cours de l’exécution du projet sont, entre autres, la formation des acteurs sur les outils de gestion et de collecte des données et de suivi des activités de SIPaS ; la conception, la contractualisation et la mise en œuvre des micro-projets, la capitalisation des effets et des bonnes pratiques pour la pérennisation de l’instrument SIPaS, etc.

En rappel, dans le cadre du projet Soutien aux initiatives de paix au Sahel, une convention a été signée entre Pain pour le monde (PpLM) et l’Association pour la promotion de l’éducation non formelle (APENF) pour financer des micro-projets au Burkina Faso dans trois thématiques : la gestion participative et pacifique des ressources extractives ; l’éducation à la paix et la démocratie et la bonne gouvernance.

Source:    lefaso.net/