Jantes automobiles: Le chinois Dicastal s’installe à Kenitra

Publié le 12/09/2018 | Thierry Roland Simen

Maroc

La production de la prochaine unité de Dicastal à Kenitra sera destinée essentiellement à l’export. Parmi les clients du géant mondial des jantes aluminium, on compte Renault-Nissan, PSA, mais aussi BMW, Audi, Toyota, Volkswagen…

Le chinois Dicastal, filiale de CITIC, a opté pour Kenitra pour mettre en place sa première unité de production en Afrique. Le patron du leader mondial des jantes automobiles, Xu Zuo, a fait le déplacement au Maroc, jeudi dernier, pour la signature de la convention d’investissement relative à ce projet. Cette usine sera réalisée avec un investissement de 350 millions d’euros, soit près de 4 milliards de DH. Elle permettra de créer 1.200 nouveaux postes d’emplois. A terme, cette unité devra produire 6 millions de pièces par an. L’essentiel de cette production est destinée à l’export. Xu Zuo a expliqué que cette nouvelle implantation de Dicastal, qui dispose d’unités de production en Chine, aux Etats-Unis et en Europe, «permettra d’élargir la couverture mondiale du groupe». Il s’est engagé à mettre en place une usine plus moderne que celle dont dispose le groupe aux Etats-Unis. Pour Moulay Hafid Elalamy, ministre du Commerce et de l’Industrie, il s’agit d’un premier pas dans le partenariat avec ce groupe chinois, actif dans plusieurs secteurs. D’autres projets sont dans le pipe. D’ailleurs, après l’unité de Kenitra, une autre implantation est prévue à Tanger Tech. Entre temps, le gouvernement s’engage à accélérer le processus de réalisation de l’usine de Kenitra. Les travaux devront durer dix mois. Le démarrage de la production est prévu pour fin 2019.
L’installation de ce géant mondial des jantes aluminium favorisera la consolidation de l’écosystème automobile au Maroc. Surtout que Dicastal, qui détient 30% des parts du marché mondial, compte parmi ses principaux clients, Renault-Nissan et PSA, déjà installés au Maroc, mais également GM, Ford, Toyota, Volkswagen, BMW, Audi…

Source: www.leconomiste.com

Thierry Roland Simen


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