Sénégal/Acte 3 de la décentralisation et gestion des ressources forestières au Sénégal

Publié le 20/01/2021 | La rédaction

Sénégal

« La collaboration entre la Direction des Eaux et forêts, chasses et de la conservation des sols (DEFCCS) du ministère de l’Environnement et du Développement (MEDD) et les collectivités territoriales dans le cadre de la gestion durable des ressources forestières est établie par l’Acte 3 de la décentralisation qui confère des compétences transférées aux communes et aux départements ». C’est ce qu’a révélé le capitaine Mamadou Thiam, Chef du bureau Aménagement forestier à la DEFCCS à la rédaction de VivAfrik lors d’un entretien le 30 décembre 2020.

Expliquant que : « Parmi ces compétences, on peut citer le reboisement, la lutte contre les feux de brousse, la délivrance des autorisations de défrichement et aussi la gestion des forêts de terroirs. Dans le cadre de la gestion des forêts de terroirs, la Direction des Eaux et Forêts apporte un appui technique aux collectivités territoriales ».

Capitaine Mamadou Thiam de préciser que : « la loi permet aux collectivités soit d’exécuter les compétences transférées, soit de procéder à des protocoles de cogestion ou de concession pour les mettre en œuvre ».

Par contre, la gestion des forêts classées est à la charge du service des Eaux et Forêts. Le service forestier peut également procéder à des principes de cogestion ou de concession pour les mettre en œuvre avec les collectivités territoriales. Clarifiant que : « Les collectivités territoriales nous ont fait remarqué qu’on leur a transféré les compétences sans pour autant leur transférer des moyens. Nous avons avec le code forestier de 2018 introduit de nouvelles dispositions parmi lesquelles, un transfert de 40% des recettes domaniales qui retournent aux collectivités territoriales ».

C’est dire qu’à chaque fois qu’on recouvre une taxe dans une forêt pour l’exploitation d’une ressource donnée, le 40% retournent aux collectivités territoriales concernées. En outre, on avait les recettes contentieuses qui, aujourd’hui, sont évaluées à 40%. Ceci, pour vous dire qu’on a mis suffisamment de ressources issues de l’exploitation forestière à la disposition des collectivités afin que ces institutions les ramènent à la forêt pour qu’elle soit gérée de façon beaucoup plus durable et beaucoup plus pérenne », a conclu M. Thiam.

Source:    www.vivafrik.com


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