Belgique/Sambreville : la maternité d'Auvelais n'est plus menacée

Publié le 20/11/2020 | La rédaction

Belgique

En janvier dernier, le centre fédéral d’experts en soins de santé publiait un rapport épinglant 17 maternités du pays, parmi lesquelles Auvelais, Soignies, Huy, Eupen, Heusy ou encore Lobbes. Ces institutions, enregistrant moins de 557 accouchements par an, étaient, selon ces experts, en dessous du seuil de rentabilité. Leur avenir semblait menacé. Mais pour la maternité d’Auvelais, les nouvelles sont aujourd’hui rassurantes. Le rapprochement avec le CHR de Namur devrait permettre de garder ce service opérationnel.

On le sait, le CHR Val de Sambre fait désormais partie du même réseau hospitalier que le CHR de Namur. En jumelant les deux maternités et renforçant la collaboration, Auvelais devrait bénéficier d’une dérogation.

"Grâce à une convention cadre, la maternité d’Auvelais est désormais adossée à la maternité namuroise qui enregistre 1800 accouchements par an", explique le président du Conseil d’administration du CHR Sambre et Meuse.

"Elle n’est donc plus visée par la norme KCE. Cette convention de collaboration a été approuvée par le conseil d’administration au mois de septembre. Elle est désormais soumise à l’approbation de la tutelle. Mais on peut dire qu’on a sauvé Auvelais", se réjouit le MR Gilles Mouyard.

A l’avenir, un seul coordinateur médical sera désigné pour superviser les deux sites. "Il y a une patientèle dans la Basse Sambre qui se dirige parfois vers Namur ou Charleroi. Alors que si nous développons ici certains services, ils pourraient être soignés tout près de chez eux", remarque encore le président du CHR Sambre et Meuse.

 

Quand on choisit ce type de petite maternité, c’est parfois pour des raisons familiales : "Ma famille vient ici depuis toujours. C’est une maternité que je connais et c’est la plus proche de chez moi", explique Laetitia, maman du petit Tiago, né il y a deux jours.

Depuis le couloir, le battement de cœur d’un bébé un peu trop pressé de venir au monde s’échappe d’une autre chambre.

"Maman a accouché ici", nous confie Louise Lecart qui attend un heureux événement pour janvier. Après une petite alerte, elle s’est directement rendue à la maternité : " Je suis à cinq minutes. C’est plus familial, on n’est pas un numéro. Ça fait plaisir d’être bien entourée, bien suivie. De plus, c’est moderne, c’est rénové. C’est chouette", sourit la future maman.

Outre la convivialité, le personnel se vante aussi d’être aux petits soins avec les mamans : " Moi j’ai travaillé dans de grandes structures et franchement c’est plus humain ici", souligne Corinne Piétquin, sage-femme. "On a davantage l’occasion de prendre du temps pour chaque patiente, sans précipitation. C’est plus personnalisé. On a plus le temps de proposer des approches plus naturelles. On respecte un peu plus les désidératas de la personne en début de travail." conclut la praticienne.

Source:    www.rtbf.be


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