Des étudiants camerounais vont renforcer leurs capacités au contact de la société Guinness Cameroun. Ils bénéficient du programme d’inclusion et de diversité initié et lancé par l’entreprise brassicole le 21 octobre 2020 à Douala. Le groupe des premiers élus est constitué de 25 étudiantes issues de 4 institutions universitaires (Ecole Polytechnique à Yaoundé, IUT à Douala, ENSET à Ngaoundéré, UCAC-UCAM, l’unique université privée sélectionnée) partenaires de la filiale camerounaise de la multinationale britannique.

«Ces écoles nous ont soumis des profils de candidats parmi les meilleurs stagiaires. Simplement les 10 premiers. Et c’est sur cette base, en fonction des projets, que nous avions sélectionné ces étudiants», indique le directeur des ressources humaines de Guinness Cameroun Hervé Ngamaleu Yossa. Les heureuses élues vont effectuer un stage d’une durée de 6 mois. Il explique que son entreprise s’est concentrée sur l’aspect genre sur la base de faits ou données recueillies.

Celle-ci part du constat que les personnes formées n’ont pas toujours la possibilité d’en apprendre davantage sur leurs futurs métiers. «Il y a quelque chose qui se passe entre le moment où elles terminent leurs études et celui où elles arrivent dans le monde de l’emploi. Dans notre entreprise, nous pensons que le système ne se définit pas seulement en termes de performances économiques. On réfléchit sur l’impact social positif qu’on peut avoir. C’est une façon dans notre réflexion à travers le programme, d’offrir une expérience professionnelle à ces personnes. Elles ont déjà un savoir, nous leur offrons un savoir-faire. Ce que nous leur demandons, c’est compléter ces deux éléments qui leur ont été offerts par un savoir-être qui va leur permettre de réussir pleinement», garantit Hervé Ngamaleu Yossa. Il annonce une plus grande implication de Guinness dans la formation des étudiants camerounais.

Outre les stages professionnels, elle compte offrir des stages académiques. Ses professionnels ont été sollicités pour coacher les étudiants des universités partenaires. Ceux-ci devraient bientôt y dispenser des enseignements. «Parfois, certains ont un diplôme, ils ont une tête bien faite, mais ils ne savent pas se vendre. Ils sont des produits sur le marché du travail», explique Ngamaleu Yossa.

Source:   www.cameroon-info.net