Guinée/N’Zérékoré abrite une rencontre de participation des jeunes à la gouvernance locale dans les 20 communes les plus conflictogènes de Guinée

Publié le 16/10/2020 | J&P

Guinée

C’est dans le cadre de la capitalisation des acquis du projet « Participation des jeunes à la gouvernance locale dans les 20 communes les plus conflictogènes de Guinée », dont 3 en région forestière, que 38 jeunes venus de toute la région de la Guinée forestière prennent part à cette rencontre qui a lieu à N’Zérékoré. Objectif, contribuer à l’amélioration de la cohésion sociale et à la consolidation de la paix en Guinée.

Initié par le ministère de la Jeunesse, en collaboration avec le Fonds des Nations-Unies pour la consolidation de la paix (PBF), à travers certaines agences onusiennes dont l’UNICEF, cet atelier regroupe, des hommes de médias, des représentants des directeurs préfectoraux de la jeunesse, des membres des Conseils locaux des jeunes des les 6 préfectures de la Guinée forestière. Le Club des filles leaders ainsi que les membres du CECOJE.

Dans son discours de bienvenue, l’inspecteur régional de la Jeunesse de N’Zérékoré a rappelé l’objectif de ce projet, qui « a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la cohésion sociale, à la consolidation de la paix. A travers ce projet, la Guinée a prouvé son engagement de mettre en œuvre la résolution 2250 des Nations-Unies qui exhorte les États membres à examiner les moyens d’accroître la présence inclusive des jeunes dans la prise de décisions à tous les niveaux ; et de proposer un mécanisme de prévention et de résolution des conflits avec les jeunes », a indiqué Moustapha Camara.

Présent à cet atelier, le chargé de communication pour le développement à l’UNICEF, Roger Lamah, a signalé dans son intervention que la représentation des jeunes, notamment des jeunes filles et des femmes dans les instances de prise de décisions, reste un défi majeur et une condition essentielle pour un développement durable. « Les jeunes, notamment les femmes, doivent faire face à des barrières d’ordre socioéconomique, politique et culturel, qui limitent leur leadership et leur participation dans la vie publique. Il est important de faire confiance aux jeunes, surtout aux jeunes filles, de faire leur choix, de les écouter, de participer aux activités socioéconomiques de leurs localités », a-t-il ajouté.

En outre, Roger Lamah de l’UNICEF a laissé entendre que la présente session est une opportunité qui permettra de capitaliser les résultats des activités réalisées ces dernières années dans le but de renverser la tendance. « J’ai l’espoir que l’expression ‘communes conflictogènes’ passera à commune havre de paix », a-t-il ajouté.

Présidant la cérémonie, le directeur de cabinet du gouvernorat de N’Zérékoré s’est tout d’abord réjoui de la mise en œuvre de ce projet dans sa région. Jean Smith Sandy a mis cette occasion à profit pour inviter les jeunes à s’investir dans la consolidation de la paix en cette période électorale. « Le 18 octobre, les Guinéens décideront de l’homme qui conduira les destinées de notre nation durant les 6 prochaines années. Le défi lié à ce processus est celui de passer l’élection du président de la République sans aucune incidence majeure qui puisse opposer les Guinéens. Nous pouvons gagner ce pari si les jeunes disent NON à la manipulation, à la violence et si nous les adultes nous les accompagnons dans cette démarche », a-t-il assuré.

Dans la région de la Guinée forestière, les communes urbaines de Beyla, N’Zérekoré et la sous-préfecture de Diécké, sont considérées comme des communes conflictogènes.

Source:    ledjely.com

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