France/Côtes-d’Armor. Une aide de dix millions d’euros débloquée pour favoriser les projets des communes

Publié le 06/07/2020 | J&P

France

Lundi 6 juillet 2020, le conseil départemental des Côtes-d’Armor a validé son plan de relance de l’investissement public. Entre 2020 et 2022, dix millions d’euros seront accordés aux communes qui souhaitent financer des projets, dans le but qu’elles choisissent des entreprises locales pour les réaliser.

Dix millions d’euros. C’est la somme débloquée par le conseil départemental des Côtes-d’Armor pour son plan de relance de l’investissement public.

L’enveloppe, destinée aux communes porteuses de projets, a été validée, lors de la session du conseil départemental, lundi 6 juillet 2020. « Notre rôle est d’aider l’économie à repartir, dans une logique de solidarité et de soutien à nos entreprises », souligne le président, Alain Cadec.

Un dispositif « simple, efficace et réactif »

Les communes, dont les projets sont déjà « sur l’étagère », peuvent se manifester dès à présent pour obtenir une aide plafonnée à hauteur de « 50 000 € ». Un taux d’aide différencié suivant l’ampleur du projet (N.D.L.R. : jusqu’à 200 000 € HT) sera appliqué. « Un deuxième appel d’offres sera lancé à l’automne pour les communes qui ont connu des changements d’exécutif », précise Thibaut Guignard, vice-président en charge de l’administration générale des services, des solidarités territoriales et de l’Europe.

Le maire de Plœuc-L’Hermitage promet un dispositif « simple, efficace et réactif ». L’argent a vocation à être « réinjecté dans l’économie locale ».

Deux millions d’euros budgétés en 2020

Deux millions d’euros ont été budgétés dès 2020. Le reste de l’enveloppe sera étalé en 2021 et 2022. De quoi susciter quelques interrogations au sein du groupe Socialiste et Républicain. « Cette aide ressemble fortement au contrat de territoire, qui arrive à terme cette année. L’aide que vous annoncez représente huit millions d’euros sur 2021 et 2022. Cette enveloppe amputera-t-elle le prochain contrat de territoire ? », questionne Robert Rault, conseiller départemental du canton de Lamballe. « Non, il n’en est pas question », rassure Alain Cadec.

Source:    www.ouest-france.fr

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