Municipales en Mayenne. Ces anecdotes insolites à la suite des élections

Publié le 29/06/2020 | J&P

France

Les votes des électeurs et le verdict des urnes, à l’occasion de ces élections municipales 2020 en Mayenne, ont mis en lumière quelques situations insolites. Histoires de famille, maires indéboulonnables ou encore trésor caché… Voici quelques anecdotes mayennaises.

Les élections municipales de cette année 2020, en Mayenne, sont aussi l’occasion de découvrir quelques situations étonnantes et insolites. Car outre l’aspect purement politique, les campagnes menées et les résultats des scrutins, le passage aux urnes a mis au jour des histoires d’hommes et de femmes.

Qu’ils soient engagés depuis des décennies, de génération en génération, novices ou bien qu’ils se transmettent un précieux trésor. Voici leurs histoires.

Des maires à l’épreuve du temps

« Ma commune, j’y tiens », s’exclamait Alain Dilis dans nos colonnes, peu après sa confirmation au poste de maire de Saint-Germain-de-Coulamer. Et si l’on en juge par les résultats des urnes, ses concitoyens l’ont compris. L’homme occupe en effet le fauteuil de premier édile de la commune depuis 1983. Officiellement installé par le nouveau conseil municipal fraîchement élu, cet agriculteur retraité a été choisi, lundi 25 mai 2020, pour assurer un septième mandat.

Un autre élu de l’agglomération lavalloise peut lui aussi se targuer d’une belle longévité en politique locale. Il s’agit de Jean-Louis Deulofeu, le maire de La Brûlatte. Lui aussi vient d’être réélu le dimanche 15 mars 2020 et repart pour une septième mandature. Un goût pour la chose politique qui semble se transmettre, puisque son fils, Nicolas Deulofeu, est également maire de la commune voisine de La Gravelle.

La transmission de génération en génération, c’est d’ailleurs ce qui caractérise Olivet. Dans cette commune mayennaise, près de Laval, la 4e génération de la famille Breton est arrivée au conseil municipal. Mais pas question de parler de dynastie ici, « nous ne sommes pas politiques, nous nous intéressons seulement à notre commune », assure Jean-Claude Breton. Lui a siégé de 1978 à 1996, emboîtant le pas de son père, Édouard (1954-1978).

Et l’histoire ne s’arrête pas là. C’est ensuite son fils, Jean-Luc qui a repris le flambeau. Et désormais, à seulement 21 ans, son petit-fils Antoine est investi dans la commission communication, finances et impôts. Pour Jean-Claude Breton, une chose est sûre, « tout le monde devrait faire un mandat pour découvrir le fonctionnement d’une commune ».

Le relais passé au sein du couple

Autre histoire insolite, à Beaumont-Pied-de-Bœuf cette fois. Dans cette petite commune de presque 200 âmes, Fabienne Gangnat a été désignée maire. Et son prédécesseur ne lui est pas inconnu : il s’agit de son mari, Pascal Gangnat, élu lui en 2014. Mais ils ne siégeront pas tous les deux au conseil, ce dernier ne s’étant pas présenté cette fois-ci.

Un trésor transmis de maire en maire

La passation de pouvoir entre l’ancien maire de La Bazoge-Montpinçon, Grégory Heurtebize et son successeur, Pascal Renard, a été chargée d’Histoire. C’est une tradition dans cette commune du nord-Mayenne : à chaque changement de maire, un calice de vermeil datant du XVIIe siècle passe symboliquement de main en main.

Ce précieux calice caché depuis 400 ans, offert à l’époque par le cardinal Mazarin, alors duc de Mayenne, n’est pas totalement passé inaperçu cette année. Alors qu’il est habituellement remis discrètement, « en privé et dans le respect de la tradition », raconte le nouvel élu.

Depuis, l’objet a été placé dans un lieu sûr et sécurisé, à l’abri des regards et des convoitises…

 

Au boulot, mais aussi au conseil

À Sacé, commune située entre Laval et Mayenne, le conseil municipal ne chômera pas. Littéralement. En effet, l’ensemble des membres du conseil municipal nouvellement élu, exercent en parallèle une activité professionnelle. Un cas peu commun, là où l’on retrouve très souvent des retraités.

Avec une moyenne d’âge de 42 ans, « la commune la plus jeune de France », comme elle aime à le dire, compte 499 habitants, dont « 40 % de mineurs », glisse le maire, Antoine Valprémit.

J&P


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