France/Clusters : Béarn et Aragon coopèrent pour développer le tourisme local

Le Cluster Tourisme Béarn et le TSAC (Cluster Turismo Sostenible de Aragón) ont signé une convention de partenariat pour développer des stratégies touristiques communes.

« On a un vrai chantier ! », s’exclame Jean Othax, exemples à l’appui d’efforts à effectuer par les acteurs du tourisme béarnais pour accueillir au mieux les touristes étrangers, notamment les Espagnols, nombreux à franchir la frontière.

« On a créé une boîte à outils pour la formation et le développement des professionnels du tourisme, afin de rendre le Béarn attractif », poursuit le coprésident (avec Laurent Poublan) du Cluster Tourisme Béarn, « émanation de la Chambre de commerce et d’industrie ».

70 entreprises regroupées

Cette association, qui regroupe 70 entreprises, « n’est pas là pour remplacer les offices de tourisme ou l’ADT (Agence départementale du tourisme, NDLR) », assure-t-il, lui attribuant plutôt le rôle de « trait d’union entre toutes les instances du tourisme en Béarn », région au potentiel touristique insuffisamment connu.

« Le train d’Artouste est notre tour Eiffel, mais qui connaît la grotte de la Verna ou le Château des énigmes de Laàs », s’interroge-t-il pour mesurer le parcours à faire dans la promotion du tourisme local.

Des intérêts communs

Le marketing territorial du cluster béarnais n’est pas passé inaperçu en Aragon, où le TSAC (Cluster Turismo Sostenible de Aragón) a également vu des intérêts communs et de nombreuses passerelles possibles avec son homologue béarnais, conduisant à la signature d’une convention de partenariat.

Jean Othax et Hélène Porte-Laborde, entrepreneuse lucquoise très impliquée dans les relations transfrontalières, ont paraphé, mercredi 21 mai, cet accord avec Juan Ignaco, président du TSAC, et Enrique Pueyo, maire de la commune aragonaise de Aínsa, lieu de cette rencontre.

« Nous allons notamment travailler sur le tourisme écoresponsable, mais aussi partager nos moyens pour faire venir des Canadiens, Américains ou autres et leur proposer des circuits communs », livre, entre autres exemples de coopération, le coprésident du cluster béarnais.

Il va aussi frapper à la porte de la Communauté européenne pour l’octroi de subventions au titre notamment du Programme européen de coopération transfrontalière (Poctefa), au titre duquel le cluster béarnais « coche toutes les cases ».

Source:    www.sudouest.fr/