France/ Honfleur et La Rivière-Saint-Sauveur renforcent leur collaboration avec deux nouveaux partenariats

Si la création d’une commune nouvelle entre Honfleur (Calvados) et La Rivière-Saint-Sauveur est pour l’heure abandonnée, les deux communes renforcent, en 2025, leur collaboration en développant deux nouveaux partenariats autour de la vidéosurveillance et de la propreté urbaine.

Michel Lamarre, maire de Honfleur (Calvados), et Didier Depirou, maire de La Rivière-Saint-Sauveur, renforcent leur collaboration en développant deux nouveaux partenariats autour de la vidéoprotection et de la propreté urbaine, en 2025.

Pourquoi mutualiser de nouveaux services entre les deux communes alors que vous avez abandonné le projet de commune nouvelle ?

Michel Lamarre : Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de commune nouvelle qu’on ne peut pas travailler ensemble ! Nous savons que les années à venir vont être dures car l’État va partager son désendettement avec les communes. Nous serons de moins en moins aidés. On anticipe en groupant des commandes et en partageant des services qui vont nous permettre de faire des économies. C’est concret, c’est pour nos habitants et pour leur confort au quotidien.

Comment vont s’articuler les partenariats autour de la vidéosurveillance et de la propreté urbaine ?

Didier Depirou : Sur la vidéosurveillance, nous allons engager un groupement de commandes qui va permettre de mutualiser l’achat de caméras pour élargir la surveillance d’un côté et la développer de l’autre. Il existe aujourd’hui 33 caméras à Honfleur et la police nationale préconise d’en installer une dizaine à La Rivière-Saint-Sauveur. En acquérant le même matériel, nous pourrons aussi mutualiser le centre de supervision urbain qui est installé à Honfleur.

Quant à la propreté urbaine, il s’agit de mobiliser du matériel et des agents de la ville de Honfleur pour intervenir sur des secteurs qui sont dans le prolongement de Honfleur. Parfois, la balayeuse s’arrête à quelques mètres de La Rivière-Saint-Sauveur.

D’autres partenariats sont-ils en projet ?

D.D : Les deux communes aimeraient organiser des formations pour leurs agents sur les risques majeurs. Car si un nuage toxique arrive, tout le monde est concerné ! La pollution n’a pas de frontières.

Source:    www.ouest-france.fr/