Bénin/Maillage des 34 zones sanitaires du Bénin pour la sécurité des patients : Plus de 150 cadres formés et missionnés

Publié le 11/02/2025 | La rédaction

Bénin

Après le déploiement du dispositif pour la sécurité des patients, il est apparu nécessaire pour l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S) de renforcer les capacités des comités de qualité des soins et de sécurité des patients des établissements de santé. Dans cette perspective qui vise à faciliter la mise en œuvre dudit dispositif, un processus de formation d’une cohorte de 150 formateurs a été lancé, qui a connu son épilogue à Dassa-Zoumè, le vendredi 07 février 2025.

L’objectif est atteint avec un dépassement des prévisions. L’A.R.S vient de mettre à la disposition des trente-quatre (34) zones sanitaires du pays, plus de cent cinquante formateurs bien outillés sur le dispositif pour la sécurité des patients.

Qui sont-ils, ces formateurs ?

Acteurs opérationnels de première ligne du système sanitaire national, on y retrouve, des membres du Cabinet du Ministre de la santé et des Conseils nationaux, des cadres de Directions techniques du Ministère de la santé, des Directeurs départementaux de la santé, des Médecins-Coordonnateurs de zone sanitaire, des Directeurs et acteurs d’établissements de santé publics et privés.

Quelle est leur mission ?

Les formateurs sont appelés à assurer la formation des membres des comités de gouvernance de la sécurité des patients des établissements de santé, en diffusant les meilleures pratiques, de manière à garantir l’installation progressive d’une culture de sécurité des patients dans l’ensemble de l’écosystème sanitaire national.

De quoi retourne la formation ?

Pour être en capacité de jouer efficacement ce rôle, les membres de la troisième cohorte, à l’instar de leurs prédécesseurs, ont été mis en situation d’apprentissage et de travaux de groupe, puis s’y sont vraiment prêtés avec le désir clairement affiché d’améliorer leurs compréhension et connaissance sur le contenu du dispositif. Les communications délivrées à l’occasion sont enrichies de dix-neuf (19) modules dont certains ont été éprouvés d’emblée au cours de la phase pratique, qui a eu pour champ d’application, cinq établissements de santé : l’hôpital de zone de Dassa-Zoumè, l’hôpital l’Abrracio, le centre de santé de Gomé, le centre de santé de Gbaffo, le cabinet les Anges de Dassa-Zoumè.

Les comptes rendus des travaux de cette phase sont concluants et renseignent bien sur une meilleure prise en main du dispositif par les membres de la 3ème cohorte. Cette réalité semble être un écho favorable aux propos introductifs avisés du Président de l’A.R.S. En effet, Dr Lucien DOSSOU-GBETE, puisque c’est de lui qu’il s’agit, présageait à l’ouverture de cet atelier, qu’en raison des améliorations successives introduites dans les modules à la faveur des enseignements tirés des deux premières sessions, mais aussi de la formation des formateurs nationaux spécialisés conduite par l’OMS, la semaine dernière, la présente session, qui est la troisième de ce processus, se révèlera la meilleure en termes de technique et de stratégie d’appropriation du dispositif. Dans les faits, cet augure s’est concrétisé.

Pour autant, l’assurance du Ministère de la santé quant à l’effort de renforcement de l’encrage du dispositif pour la sécurité des patients, est ferme et a été renouvelée par le Chargé de mission, Dr Elisée KINKPE et le Directeur de cabinet, Dr Pétas AKOGBETO. En réaffirmant l’engagement du Ministre de la santé dans la conduite sans faille de la mise en œuvre du dispositif pour la sécurité des patients dans tous les établissements de santé. Le Directeur de Cabinet a levé un coin de voile sur quelques stratégies dont la mise en place est envisagée pour en accélérer le processus.  

Présent à cet atelier, le Conseiller à la santé du Président de la République, Dr Aristide TALON s’est dit satisfait de l’organisation mise en place, de la pertinence des modules et de l’assiduité des participants. Toutes choses qui l’ont motivé à aller au-delà de la sécurité des patients, pour évoquer la prise en charge du mort, qui au Bénin, demeure un gros problème, malgré les avancées législatives et réglementaires substantielles opérées en la matière, ces dernières années.

Notons que les participants à cet atelier, sont partis de Dassa-Zoumè, avec l’engagement de transmettre sous quinzaine à l’A.R.S, le planning des formations en cascade qu’ils auront à déployer dans leurs aires sanitaires.

Par ailleurs, afin de consacrer l’intérêt, l’assiduité et l’implication des uns et des autres pour la réussite de ce processus de formation, il a été procédé à la délivrance d’une attestation de participation à chaque membre de la troisième cohorte.

Source:    www.gouv.bj/


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