France/L'association les Petits Frères des pauvres s'installe à Vierzon et cherche des bénévoles

Publié le 06/11/2024 | La rédaction

France

L’association les Petits Frères des pauvres, dont les bénévoles rendent visite aux seniors, va s’implanter à Vierzon. Un partenariat a déjà été lancé avec l’Ehpad des Cinq Rivières. Elle cherche d’autres bénévoles.

Avec cinquante-quatre bénévoles à Bourges, six à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher) et trois à Issoudun (Indre), l’association les Petits Frères des pauvres assure des visites de convivialité auprès des seniors isolés dans le Berry. Mais elle ne dispose pour l’instant pas d’antenne dans la deuxième ville du Cher.

 

« Nous cherchons à nous implanter dans d’autres villes, dont Vierzon », explique Jessica Régondeau, la coordinatrice de développement social aux Petits Frères des pauvres à Bourges.

« De plus en plus de seniors précaires et isolés »

À Vierzon, l’association a déjà noué un partenariat avec l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) des Cinq Rivières, rue Gay-Lussac. « Nous allons commencer des accompagnements », annonce même Jessica Régondeau.

Mais pour organiser ces visites de convivialité, les Petits Frères des pauvres sont à la recherche de bénévoles. « Nous souhaitons de la régularité, que les personnes s’engagent à visiter les personnes une fois par semaine, poursuit-elle. Nous recherchons des bénévoles qui sont motivés. S’il y a besoin de formation, nous avons un centre de formation sur l’écoute, les relations d’accompagnement… » Les visites s’effectuent principalement à domicile, mais aussi en résidence autonomie.

Si les Petits Frères des pauvres veulent s’implanter à Vierzon, ce n’est pas par hasard : « Selon notre baromètre, la région Centre-Val de Loire est celle où il y a le plus d’isolement. Il y a même de plus en plus de seniors précaires et isolés. »

L’association les Petits Frères des pauvres a été créée en 1946, afin de lutter contre la précarité des seniors. « Il ne s’agit pas seulement d’une aide matérielle, précise Jessica Régondeau. L’accent est d’abord mis sur la relation humaine. Notre action consiste à recréer du lien. »

 

L’association repose sur le bénévolat. Dans le Berry, par exemple, seule la coordinatrice est salariée.

Source:    www.leberry.fr/


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