Congo/ Protection de l’enfant : les acteurs renforcent leurs capacités
Le lancement officiel du projet Action de renforcement du système de protection des enfants et jeunes vivant dans rue privés de leurs droits humains fondamentaux, dans le département de Pointe-Noire, a eu lieu le 30 octobre en présence d’Evelyne Tchitchelle et d’Arle Ntonda, respectivement maire de la ville et directeur du Samusocial local.
Patronant la rencontre, le maire de la ville a indiqué que le nouveau projet du Samusocial dont elle mesure tout l’intérêt permettra assurément d’accompagner la lutte contre l’exclusion sociale des enfants et jeunes vivant dans la rue à Pointe-Noire, d’échanger avec les participants sur leur rôle d’appui et les collaborateurs attendus durant la mise en œuvre de ce projet.
«Au regard de la qualité des participants et de l’engagement de tous, je reste persuadée que les enseignements pertinents sortiront de vos échanges. Ce n’est que de cette façon seulement que nous contribuerons à mettre un terme à la stigmatisation et au rejet sociétal des enfants et jeunes vivants dans la rue », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, le directeur de Samusocial a expliqué que ce projet vise particulièrement le respect des droits humains, notamment celui des enfants et des jeunes qui vivent dans la rue. Le Samusocial est présent à Pointe-Noire depuis 2006. Ce projet, a-t-il poursuivi, représente un vaste programme qui vise le renforcement des différentes actions de la prise en compte des besoins spécifiques des enfants, particulièrement des jeunes filles qui vivent dans la rue.
« Le projet a débuté depuis le 15 mai dernier et a une durée de trois ans. Il il prendra fin le 15 mai 2027 prochain. Son objectif principal c’est d’améliorer les conditions de vie, c’est-à-dire la prise en compte des besoins spécifiques des enfants vivant dans la rue », a-t-il indiqué.
S’exprimant pour la circonstance, Simplice Médard Ngo, directeur départemental des Droits humains et des libertés fondamentales de Pointe-Noire, a signifié qu’en espace d’une quinzaine d’année, plus de trois mille enfants et jeunes vivant en situation de rue ont été identifiés dans la ville côtière.
« Ce phénomène qui gangrène notre ville s’explique par de nombreuses causes, la protection des enfants et des jeunes en situation de rue bénéficie d’un encadrement constitué d’instruments juridiques internationaux et nationaux. La protection des enfants et des jeunes en situation de rue n’est pas seulement l’apanage des pouvoirs publics et des personnes morales de droit privé œuvrant sur la dite question mais celle-ci concerne l’ensemble de tous les citoyens », a-t-il fait savoir.
Source: www.adiac-congo.com/