Canada/La fusion entre Saint-Félix-de-Dalquier et Amos bientôt officialisée
La fusion de la Municipalité de Saint-Félix-de-Dalquier avec la Ville d’Amos devrait être officialisée le 1er janvier 2025, selon les maires des deux municipalités.
Amos et Saint-Félix-de-Dalquier ont complété toutes les étapes préalables à la fusion. Le maire d’Amos Sébastien d’Astous confirme que les résolutions ont été adoptées et que le règlement a été autorisé par le ministère des Affaires municipales.
Les deux municipalités ont récemment publié un avis public devant mener à la fusion. La population a toujours 30 jours pour s’exprimer sur le sujet, mais les maires d’Amos et de Saint-Félix-de-Dalquier assurent que la fusion va se réaliser.
J’ai pas grand doute que ça va se faire. On a déjà plusieurs ententes de services avec Amos et ça se passe très bien, alors on est satisfaits nous autres, affirme le maire de Saint-Félix-de-Dalquier, Félix Labrecque.
Un budget unique présenté en janvier
Selon le maire d’Amos, la Ville attendra donc au début de l’année prochaine afin de présenter un budget qui sera représentatif de sa nouvelle réalité.
Tout est en ordre pour que ce soit réalisé pour le 1er janvier. Les deux municipalités, on ne fera pas de budget [en décembre], on fait des budgets provisoires qu’on ne présentera pas à la population et en début janvier on fera un budget qui est fusionné, explique Sébastien d’Astous.
Saint-Félix-de-Dalquier avait approché Amos concernant une possible fusion en raison notamment d’un manque de personnel au sein de la municipalité, qui conservera une place au sein du conseil municipal d’Amos pour au moins les cinq prochaines années.
Jusqu’à la prochaine élection, il va y avoir moi et un de mes conseillers qui vont siéger sur le conseil d’Amos et ensuite pour le prochain mandat de 4 ans, il y a un siège de réservé pour un résident de Saint-Félix, assure Félix Labrecque.
Le maire d’Amos se dit ouvert à d’autres fusions dans les prochaines années.
Quand on a fait l’étude j’ai tendu la main à l’ensemble des maires en mentionnant que si vous voulez faire une étude, qu’on pouvait en faire une avec plusieurs municipalités, mais je ne suis pas un pro fusion. Je pense qu’il y a des moments où c’est plus propice que d’autres, avec Saint-Félix c’était le bon moment, soutient-il.
Source: ici.radio-canada.ca/