Allemagne-France, le dernier échange du jumelage s’est joué au Mêle-sur-Sarthe
De retour de leur voyage à Falkenstein, ville jumelée avec Le Mêle-sur-Sarthe, les jeunes Mélois et leurs amis allemands ont, une semaine durant, partagé en leurs activités. Jeudi 25 juillet 2024, les jeunes ont exposé leur travail commun sur les Jeux olympiques et partagé un repas avec les familles.
L’échange annuel entre Falkenstein et Le Mêle-sur-Sarthe, soutenu par le comité de jumelage, les élus, la collectivité et l’office franco-allemand pour la jeunesse, vient de se terminer.
L’humeur
Les « monos » Maïwenn, Pierre-Louis, Thomas et Jonas ont le sourire accroché au visage. Selon les membres du comité de jumelage, les organisateurs, dont Pierre-Louis, responsable de l’échange, et les parents, « ils n’ont pas ménagé leur peine et ont toujours joué la carte de la diplomatie ». La complicité des jeunes en fin de séjour parle aussi de bonne entente.
Le plus drôle
Erell, qui étudie l’allemand et participait pour la première fois, évoque son souvenir le plus amusant, « en Allemagne, parler, car on ne se comprend pas toujours ».
Pour Mila, jeune allemande dont le français a progressé, le meilleur souvenir est celui « de la visite de Berlin, et en France, le canoë et kayak lors du camping à Clécy ».
Le plus drôle, pour Pierre-Louis, c’est « la nuit à Berlin, avec une bataille d’eau dans la cour de l’auberge de jeunesse, incroyable, après une marche de 15 km dans la chaleur ».
Le plus difficile
Pour Thomas, le mono venu d’Allemagne, le plus difficile « c’est de mélanger les groupes, de parvenir à avoir un groupe français allemand homogène. C’est le plus gros travail que l’on a fait nous les monos. Le plus difficile, c’est la communication, parvenir à introduire la communication entre les jeunes, les familles, etc. C’est l’enjeu. Mais la bonne humeur présente rend tout plus facile. »
Selon Pierre-Louis, et avec humour, les transports en commun ont des points… communs : « On voit que l’amitié franco-allemande se joue aussi sur les rails, car des deux côtés retards et ruptures de correspondance ont jonché les trajets. À n’en pas douter, ça va laisser des souvenirs. »
Le jumelage existe depuis 1967. Il permet à de jeunes collégiens, de la 6e à la 3e, généralement des enfants de la Communauté de communes de la vallée de la Haute Sarthe, de partir et d’apprendre ailleurs.
Source: www.ouest-france.fr/
