Côte d’Ivoire/ Un atelier de formation à la promotion du droit à l’identité et la liberté de mouvement des populations se tient à Téhini
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) organise, en collaboration avec la commission régionale des droits de l’homme (CNDH), un atelier de formation sur la promotion du droit à l’identité et la liberté de mouvement des populations dans le Bounkani.
Cet atelier se situe dans le cadre du projet pilote de délivrance de documents administratifs complétant les initiatives développées dans le projet “Engagement des jeunes et des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans le nord du pays” et financées par la République fédérale d’Allemagne.
Ouvert jeudi 23 novembre 2023 par le préfet de Téhini, l’atelier de formation qui se déroule sur deux jours à la mairie de la ville porte sur quatre modules dont les droits humains et droits fondamentaux, et la liberté d’aller et de venir.
Dans son discours d’ouverture, l’analyste en prévention des conflits et cohésion sociale au PNUD, Alassane Camara, a insisté sur les nouveaux défis relatifs aux problématiques liées à l’identification des personnes et de leurs engins.
“L’identification des personnes est consubstantielle à leur existence juridique et à leur rattachement à l’État en tant que citoyens. Ainsi, à travers ce projet pilote, le PNUD veut participer, avec ses partenaires de l’ONECI et du CNDH, à rendre effectif le droit à l’identité des personnes et à permettre à plus de 2000 personnes dans les départements de Nassian, Téhini et de Ouangolodougou de disposer de documents administratifs”, a-t-il promis.
Pour cette première journée qui a porté sur les droits humains et droits fondamentaux et la liberté d’aller et de venir, a permis aux formateurs de relever que la zone étant fragile et exposée à diverses menaces, les populations et les forces de défense et de sécurité devraient collaborer ensemble sur les questions d’identité, pour éviter de mettre en mal la cohésion sociale.
La première journée a été marquée par une table ronde qui a permis à chaque partie d’exposer ses attentes en matière de sécurité.
Source: www.aip.ci/