France-Togo-Bénin/Niort : des élus en visite à Cové et Atakpamé pour relancer la coopération internationale

Publié le 21/11/2023 | La rédaction

Bénin, France, Togo

Une délégation d’élus est partie, du 2 au 6 novembre, en visite dans les villes jumelées à Niort de Cové (Bénin) et Atakpamé (Togo), afin de relancer la coopération.

Ne vous y trompez pas, ils n’étaient pas en vacances : quatre élus de la Ville de Niort (le maire Jérôme Baloge, son adjointe aux jumelages Rose-Marie Nieto, celui à la vie participative Philippe Terrassin, ainsi que François Guyon pour le volet économique) sont partis au Bénin et au Togo, à Cové et Atakpamé, du 2 au 6 novembre, deux jours dans chaque commune. Il s’agit de deux villes jumelées à Niort, la première depuis 2006, la seconde depuis 1986 (les premiers accords de coopération datent de 1958). Les élus étaient accompagnés par Mauricette Nicolle et Roland Bourneau, présidente et co-président de l’Anjca, l’association qui porte ces jumelages.

Cette visite intervient après celle, en 2022, de la maire d’Atapkamé, Yawa Kouigan. « Cela faisait plus de 20 ans qu’une délégation d’élus ne s’était pas rendue à Atapkamé, et c’était la première fois qu’un maire se rendait à Cové », souligne Rose-Marie Nieto. Les liens avec Atapkamé s’étaient en effet distendus depuis 2019 et la mise en sommeil de l’association de jumelages locale, l’Adjan, et suite à la dernière élection municipale. Plus récent, le jumelage avec Cové s’est montré plus régulier sur le temps.

« L’objectif était de se rendre compte des réalités »

« L’objectif de ces visites était de se rendre compte des réalités », complète l’adjointe. La Ville subventionne l’Anjca à hauteur de 30.000 € chaque année en moyenne, bien que la subvention ait été réduite à 10.000 € depuis le Covid et la diminution des liens avec la ville togolaise. Depuis 2012, plus de 500.000 € ont néanmoins été investis pour les écoles ou les infrastructures, comme l’accès à l’eau potable, par l’Anjca, la moitié des sommes provenant des subventions de Niort, et une partie de la part de sa ville-jumelle.

Sur place, les enjeux sont en effet grands, rapporte l’association, notamment en matière d’éducation. « Il y a un taux de natalité important, de l’ordre de 4 enfants par femme, précise l’adjointe. Et ils ont un problème de manque de moyens. » « Ils ne meurent pas de faim, mais ils ont de grosses carences, les enfants travaillent, participent à la vie du quotidien », complète Mauricette Nicolle. Participer au financement de manuels scolaires, de mobilier (tables ou bancs) est donc en projet.

Développer l’entrepreneuriat

Il y a aussi le développement des infrastructures. À Atakpamé, un point d’eau potable, déjà mis en place avec l’aide de l’Anjca, doit être réparé. À Cové, il y a un projet d’électrification d’une école et d’un collège, avec l’aide de l’association Électriciens sans frontières. Le développement de la bibliothèque, mise en place par l’Anjca est aussi en projet. En lien avec la journée internationale du nettoyage, l’achat de poubelles pour les écoles volontaires est aussi réfléchi.

Mais c’est l’entrepreneuriat qui est véritablement nouveau dans le développement des relations. La municipalité d’Atapkamé souhaite « profiter de l’expérience de Niort », explique Rose-Marie Nieto.

Une visite d’une délégation de la Ville d’Atakpamé pourrait intervenir au printemps pour continuer la coopération. Des élus de Cové pourraient faire le déplacement en octobre 2024. Tout cela afin d'approfondir encore mieux l'entente.

Source:    www.lanouvellerepublique.fr


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