Sécurité et résilience au Burkina : Le programme d’appui à la stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori-Djibo lancé

Publié le 17/03/2023 | La rédaction

Burkina Faso

La ministre déléguée chargée du budget, Fatoumata Traoré, a lancé le programme d’appui à la stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori-Djibo (OKDD), ce jeudi 16 mars 2023 à Kaya, dans le Centre-nord.

Ce programme est le fruit du partenariat entre le Burkina Faso et l’Union européenne (UE). Il vise à renforcer la sécurité et la résilience des populations affectées par la crise sécuritaire sur l’axe OKDD.

L’objectif global de cet atelier de lancement est de permettre aux différents acteurs de mise en œuvre du projet de pouvoir entamer leurs activités conformément aux contrats signés avec l’UE. Il s’est agi spécifiquement de présenter le projet et les opérateurs de sa mise en œuvre aux bénéficiaires ; d’examiner et de valider le mécanisme de coordination et de suivi des projets ; de procéder au lancement officiel dudit projet.

« Le programme de stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori est un programme qui était en préparation depuis quelques années. C’est un programme qui vient permettre la sécurisation et le développement des activités socio-économiques sur l’axe Ouaga-Kaya-Dori », a indiqué Fatoumata Bako Traoré.

Ce programme va être mis en œuvre à travers quatre sous-projets. Il s’agit du projet territoire emploi et compétence ; du projet de consolidation des liens sociaux, de la redevabilité et la sécurité communautaire ; du projet de renforcement de la résilience socio-économique ; et le projet de renforcement des capacités de résilience des populations vulnérables affectées par la crise sécuritaire et les effets du changement climatiques sur l’axe OKDD.

S’attaquer aux causes profondes de la crise sécuritaire

Selon l’ambassadeur de l’UE au Burkina Faso, Wolfram Vetter, l’idée est de donner une réponse concrète et de soutenir la population la plus vulnérable dans les deux régions à travers les projets renforcement de cohésion sociale.
« Il y a plusieurs milliers de personnes qui ont bénéficié de formations professionnelles et aussi en ce qui concerne la création d’emplois. Il y a à peu près 5 000 personnes qui se sont formées », a-t-il confié.

En ce qui concerne le domaine sécuritaire, le diplomate a rassuré qu’il y a plusieurs choses qui sont en cours d’exécution. « Nous considérons extrêmement important d’attaquer les causes profondes de la crise sécuritaire. Il y a la cohésion sociale que nous essayons de soutenir et d’accompagner. Il y a d’autres questions comme l’accès au foncier, les conflits communautaires où nous serons très actifs », a expliqué Wolfram Vetter.

Les régions du Centre-nord et du Sahel sont les plus touchées par la crise humanitaire. Avec environ deux millions de Personnes déplacées internes (PDI) à la date du 31 janvier 2023, ces deux régions comptent respectivement 25,2% et 25,4% de personnes concernées.

Source:    lefaso.net/


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