France/ Grenoble : le CEA lance près d'une dizaine de start-ups par an

Publié le 02/12/2022 | La rédaction

France

Le CEA de Grenoble mène une politique de soutien à la création et au développement de startups. Plus de 200 d'entre elles ont vu le jour grâce au soutien du CEA. Jean-Philippe Bourgoin est le directeur adjoint de la recherche technologique au CEA. Il est l'invité de "La nouvelle éco".

Soutenir, développer et contribuer à la création de startups. Depuis plusieurs années, le CEA de Grenoble s'est donné pour mission d'aider des startups à se lancer. Depuis, près de 200 ont été créées. Jean-Philippe Bourgoin est le directeur adjoint de la recherche technologique au CEA. Il est l'invité de la Nouvelle Eco en Isère.

Quels sont les enjeux de ce développement ?

Jean-Philippe Bourgoin  : Dans les missions du CEA figure le transfert des technologies à l'industrie et en particulier à l'industrie nationale. De manière assez simple, soit des industriels travaillent avec nous et ont besoin de nos technologies, donc on les développe avec eux sur la base des recherches que l'on mène. Sinon, dans un certain nombre de cas, il n'y a pas d'industriel national mais il y a des technologies qui ont un fort potentiel et ça rencontre l'univers des startups. Dans un certain nombre de cas, ces startups sont créées à partir du CEA et dans d'autres cas, ce sont des startups qui viennent aussi nous chercher au tout début de leur de leur parcours d'entreprise.

Vous envoyez justement quatre startups au CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas en janvier 2023. Quel est l'intérêt pour vous de présenter ces startups ?

Les startups qui sortent du CEA sont des startups qui sont basées sur des avancées en recherche qui leur confèrent une capacité d'innovation. Cette capacité d'innovation, c'est ce qui les différencie et c'est ce qui, a priori, leur permet de faire leur place et puis ensuite de se développer. Ça résonne avec le CES qui est un peu le grand salon de l'innovation et donc c'est une formidable opportunité pour eux de rencontrer des clients potentiels et de se faire connaître.

Vous développez aussi des partenariats avec les entreprises grenobloises. Quel est l'intérêt de s'inscrire dans l'économie locale ?

Le CEA s'est toujours inscrit dans l'économie locale à Grenoble, donc on est finalement très fier quand on peut travailler main dans la main avec les industriels locaux pour développer des nouvelles usines. Il y a eu beaucoup de beaux exemples annoncés récemment, que ce soit STMicroelectronics, que ce soit Genvia. Nous travaillons vraiment main dans la main, à la fois avec les industriels, avec les partenaires académiques de l'université Grenoble-Alpes et nos collègues des organismes. Et puis, en apportant au cœur de tout ça, une teinte de recherche technologique un peu particulière.

Une start-up issue du CEA et du CNRS a été lancée ce mardi 29 novembre à Grenoble

  • Siquance co-fondée par Maud Vinet, Tristan Meunier et François Perruchot
  • Le but de Siquance est de développer et de commercialiser une sorte de "super ordinateur" qui utilise le calcul quantique. Un calcul ultra performant qui pourra résoudre des problèmes trop compliqués pour les technologies existantes à l'heure actuelle.
  • Cette start-up se base sur la technologie du semi-conducteur.

Source:    www.francebleu.fr


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