France/Un partenariat pour que «parents et enfants sachent vers quels services se tourner»
Un nouveau schéma départemental des services aux familles vient d’être signé entre l’État, le Département, l’association des maires, la Caisse d’allocations familiales et la Mutuelle sociale agricole. Un schéma élargi qui accompagne les familles et jeunes de 0 à 25 ans.
La signature du nouveau Schéma départemental des services aux familles permet de consolider des dispositions qui existaient déjà. Dominique Schuffenecker, secrétaire général de la préfecture, expliquait : « Ce schéma, valable jusqu’en 2025, fusionne avec d’autres dispositions concernant la vie sociale et renforce ainsi l’efficacité des actions en direction des services aux familles. Il est construit dans le cadre d’une démarche participative, avec la collaboration de nombreux acteurs institutionnels, professionnels et associatifs ».
Le but affiché par les différents partenaires est de « répondre aux besoins de la population, sur un département où le taux de pauvreté est important ». L’intérêt est aussi d’apporter des réponses adaptées aux familles et aux différents territoires, tout en respectant l’équité des territoires.
D’où l’intérêt de la présence de l’association des maires dans ce nouveau dispositif. « Nous sommes ravis de cette démarche de concertation. Les mairies sont les mieux à même de répondre et de s’intéresser à ces enjeux et à la mise en cohérence des actions », soulignait Hervé Reynaud, président de l’association.
Un taux de pauvreté important dans la Loire
Quatre thèmes sont intégrés pour ouvrir ces dispositions à une plus large population de 0 à 25 ans : petite enfance, jeunesse, parentalité et animation de la vie sociale. Nicole Bruel, vice-présidente du Département, rappelait : « On doit donner la même chance à tous les enfants et à tous les parents d’accéder aux mêmes services. On se doit donc de les repérer le plus en amont possible, voire avant la naissance. Les communes sont un plus à ce niveau. On propose déjà une action, les "Mille premiers jours de l’enfant", qui permet de mettre en place des outils pour accompagner enfants et parents, et de suivre tous les rendez-vous nécessaires ».
Et de poursuivre : « Nous mettons en place aussi un soutien important aux compétences professionnelles en direction de nos agents, pour qu’ils soient en capacité d’accompagner correctement et de répondre aux questions de ce public fragilisé, encore plus après la crise Covid ».
La présidente de la Caisse d'allocations familiales (93 400 familles et 48 000 enfants de moins de 6 ans accompagnés) et le président de la Mutualité sociale agricole (2 500 familles et plus de 1 000 enfants accompagnés) insistaient quant à eux sur « ce nouveau schéma essentiel. On voit bien les dégâts engendrés lorsqu’une famille ne fonctionne pas bien. Il faut réfléchir, agir ensemble et oser innover. Il faut surtout faire connaître à ces populations toutes ces dispositions. Il faut être visible et lisible, pour qu’elles sachent vers qui se tourner ».
Source: www.leprogres.fr