Belgique/Ganshoren : une nouvelle taxe sur les surfaces vides et une prime pour "revitaliser le commerce"

Publié le 19/10/2021 | La rédaction

Belgique

Avec ces deux nouvelles mesures, le collège échevinal ganshorenois entend lutter contre la "désertification" du tissu économique local.

"On voit à Ganshoren des rez-de-chaussée commerciaux fermés pendant des années. Cela contribue à la désertification de notre tissu économique", dénonce Stéphane Obeid (MR), échevin en charge des Finances et de l’"Économie locale et durable". Ganshoren a connu ces dernières années de nombreuses fermetures et enregistre désormais un taux de surfaces commerciales inoccupées de 14%. Pour lutter contre ce phénomène, le collège échevinal CDH-MR-Défi, qui a déjà instauré (avant la crise sanitaire) des chèques locaux, vient cet automne avec deux nouvelles mesures : une taxation sur les surfaces commerciales inoccupées et une prime à l’installation.

"Notre objectif est de revitaliser le commerce et réattirer des magasins de qualité. On veut faire de Ganshoren une commune de destination, et pas une commune de passage", espère le premier échevin ganshorenois.

 

Appliquée dès l’exercice 2022, la nouvelle taxe vient frapper le porte-monnaie de ceux qui laissent une surface commerciale vide pendant plus de 10 mois. Le montant est fixé à 950€ par mètre courant de façade la première année, et ensuite 1.140€ la deuxième année et 1.368€ dès la troisième.

Des dérogations sont cependant prévues en cas de sinistres, de travaux, ou encore en "cas de force majeure". "Cela permettra de lutter contre la spéculation immobilière : des personnes comptent effectivement sur l’évolution du marché immobilier et attendent longtemps avant de revendre leur immeuble."

Une prime jusqu’à 14.000€

Autre outil pour relancer l’économie de la localité : une prime à l’installation d’un nouveau commerce, baptisée "Come in Gans" et qui peut monter jusqu’à 14.000€. "C’est un incitant par le haut", commente le grand argentier ganshorenois. Toute demande fera l’objet d’un appel à projets et devra être approuvée par un jury composé de commerçants, de l’échevin compétent, d’un membre de l’opposition et des instances régionales. Parmi les critères de sélection : l’originalité, la qualité et la diversification de l’offre.

Avec ces deux mesures, les autorités locales espèrent notamment redynamiser l’offre commerciale de l’avenue Charles Quint, sur laquelle est implantée la moitié des magasins de la commune et qui "a perdu de nombreux commerces en dix ans".

source:    www.dhnet.be


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