France/Ceyras: la Salamane anime toujours les débats de l’intercommunalité

Publié le 11/10/2021 | La rédaction

France

Réunis en conseil communautaire, les élus se devaient d’examiner la demande de la commune de Clermont-l’Hérault datée du 14 septembre et émettre un avis sur une modification simplifiée du plan local d’urbanisme de cette ville.

Il s’agit de modifier le règlement de la zone de la Salamane et supprimer certaines destinations, comme la possibilité d’installer des activités commerciales. Ceci dans le but de privilégier le centre-ville et les Tanes Basses. La communauté propose d’émettre un avis favorable au projet après l’avoir complété en autorisant le commerce de gros compatible avec l’existant ou les promesses en cours.

Ainsi que l’implantation d’une petite restauration, afin de répondre aux besoins des entreprises. "C’est un sujet important pour tenir compte des obligations qui nous sont faites dans le cadre du dispositif Petite ville de demain, et préserver le commerce dans toutes ses formes de proximité. La DDTM nous invite à agir de la sorte", alerte le maire de la ville Gérard Bessière.

Une interdiction qu’il souhaite appliquer à toute forme de commerce y compris celui de gros, de peur qu’il évolue en détail ainsi que la restauration et l’hôtellerie, sans effet rétroactif. "Nous ne pouvons pas accepter d’entrave à cette proposition. Nous ne voulons pas de commerce quel qu’il soit à la Salamane", précise l’édile clermontais.

Ne pas scléroser le développement

Et de rappeler que la proposition faite par Clermont a été votée à l’unanimité en conseil municipal et qu’il est mandaté pour la porter. " Ça me fait peur. Je ne veux pas scléroser aujourd’hui le commerce, le développement et la fin de la Salamane", a réagi Claude Revel, président de cette assemblée, mais également responsable du développement économique, compétence de l’intercommunalité. Citant que 80 % des entreprises déjà installées ou en voie de l’être relèvent du commerce de gros. "On est tous d’accord pour ne pas mettre à la Salamane de commerces qui porteront préjudice aux Tanes Basses ou au centre-ville. Si l’on durcit encore, ce sera compliqué et aujourd’hui cela correspond à ce que vous souhaitiez, ne rajoutons pas à quelque chose que nous avons réglé et qui se passe très bien", a rappelé Olivier Brun, vice-président en charge du développement économique. "Nous sommes fondés et en droit de tenir cette position", conclut Gérard Bessière. "Si ce soir l’on délibère dans le sens de la commune de Clermont, vendredi prochain j’annule quatre ventes à la Salamane. Nous sommes anti-développement des entreprises sur le territoire", avance Claude Revel. Au final, dans la sagesse, le président propose de reporter le point, le temps d’en discuter.

Source:    www.midilibre.fr


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