France/Métropole de Montpellier : le premier pacte local pour la transition écologique signé

Publié le 14/09/2021 | La rédaction

France

La Métropole de Montpellier signe le premier pacte local pour la transition écologique avec les acteurs des infrastructures de réseaux, de mobilités et de travaux publics.

Ce vendredi 10 septembre, Michaël Delafosse, président de Montpellier Méditerranée Métropole et président du groupe SERM-SA3M, Laurent Nison, président de TaM et René Revol, président de la Régie des Eaux, ont signé le premier pacte local pour la transition écologique avec les représentants des sociétés d’ingénierie et de travaux publics du territoire : Synthec Ingénierie, Cinov Ingéniérie, FRTP Occitanie, Routes France Occitani et l’UNICEM Occitanie.

La première métropole française à signer

Conclu au niveau national le 20 janvier dernier, ce pacte entre maîtres d’ouvrage et entreprises de travaux publics vise à enclencher une dynamique vertueuse en matière de transition écologique, et d’utiliser pleinement le puissant levier économique que représente la commande publique.

La Métropole de Montpellier est la première métropole française à lui donner une déclinaison locale. Signé avec l’ensemble des entités du groupe Montpellier, ce Pacte d’engagement acte une stratégie d’ensemble pour atteindre les objectifs du futur Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) métropolitain. Il entend également prouver qu’il est possible de concilier protection de l’environnement et développement du territoire.

Une vision commune en matière de transition écologique

La prise en compte des transitions (climatiques, écologiques, numériques) que vit notre société réinterroge les pratiques et les conduites des politiques publiques d’aménagement ou de gestion des infrastructures. Fédéré par l’Institut Des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité, ce pacte d’engagement à l’horizon 2030, conclu au niveau national le 20 janvier 2021, amplifie l’engagement des ateurs de ces secteurs dans la mise en œuvre des orientations des lois Grenelles I et II pour l’environnement, de la loi TECV, de l’Accod de Paris, de la loi énergie-climat.

Dans sa déclinaison à l’échelon métropolitain, il permettra demain de porter une vision commune de l’avenir des infrastructures de mobilité et des réseaux, et d’apporter des réponses, concrètes et soutenables pour les gestionnaires, correspondant aux objectifs posés par le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) de Montpellier Méditerranée Métropole.

10 engagements du pacte 2030 :

1 - Développer une infrastructure bas carbone
1 - Intégrer les infrastructures à leur environnement
2 - Adapter les infrastructures au changement climatique
4 - Développer les infrastructures comme support d'une énergie propre
5 - Développer des infrastructures génératrices de données
6 - Faire des infrastructures de véritable espaces numériques
7 - Digitaliser les infrastructures et les métiers
8 - Concevoir des infrastructures adaptables aux diverses formes de mobilité
9 - Améliorer les conditions d'acceptabilité des infrastructures par les citoyens
10 - Rendre les infrastructures et les chantiers sûrs

Des enjeux environnementaux majeurs posés par la Métropole

Dans le cadre du développement de ses infrastructures de mobilités, la Métropole vise à favoriser les projets en fonction de leur performance environnementale. Avec ce Pacte d’engagement, elle veille à ce que des enjeux majeurs du territoire soient pleinement pris en compte par ses partenaires :

  • La préservation de la biodiversité, par la préservation et la remise en bon état des continuité écologiques, trames vertes, trames bleues, zones humides et réservoirs de biodiversité. 
  • La préservation des ressources, par la récupération et la réutilisation des eaux usées et pluviales, et la limitation des prélèvements
  • La protection de la santé, notamment par la réduction des émissions de polluants et d particules, par l’encouragement du renouvellement et de la reconversion accélérée de ses flottes de véhicules, le déploiement de bornes de recharge pour véhicules électriques et la mise en place d’une zone à faible émission. 
  • La lutte contre la pollution lumineuse, par la mise en place de mesures permettant de prévenir, de supprimer ou de limiter les effets induits par la lumière artificielle, sur les personnes, la faune, la flore, les écosystèmes, dans le cadre de son Plan Lumière. 
  • La lutte contre le bruit, en résorbant les points présentant un enjeu en termes de santé publique, et en développant des zones à circulation apaisée.
  • La réduction et la valorisation des déchets, par le développement du réemploi, du recyclage, de la valorisation, en favorisant l’économie circulaire.

Source:    actu.fr


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