France/Nappe d’hydrocarbures : la Corse déploie un dispositif antipollution

Publié le 13/06/2021 | La rédaction

France

Depuis la découverte, vendredi, d'une nappe d'hydrocarbures, les autorités et les collectivités locales sont sur le pied de guerre pour prévenir tout risque de pollution. Une enquête a été confiée à la gendarmerie maritime. La ministre de la transition écologique Barbara Pompili se rend sur place.

Une importante nappe de pollution aux hydrocarbures longue de 35 kilomètres a été repérée, vendredi 11 juin vers midi à une dizaine de kilomètres de la côte est de la Corse, entre les communes d’Aleria et de Solenzara. Depuis sa découverte, la nappe s’est scindée en deux, la nappe la plus proche se situerait à 800 mètres des côtes selon un point de situation réalisé en fin de matinée par la préfecture de la Haute-Corse.

Face à cette pollution, des moyens aériens mobilisés par la préfecture maritime de Méditerranée survolent depuis hier la zone concernée. Sur terre, le plan POLMAR a été déclenché en Corse : "nous sommes en cours de localisation des deux nappes mais aussi pour préciser la dérive pour regarder si les côtes corses seront touchées ou non" précise François Ravier le préfet de la Haute-Corse.

Objectif, anticiper un risque de pollution sur les côtes et mobiliser des moyens en prévision.

Protéger les étangs de la côte est de la Corse

L’urgence est de fermer l’accès aux étangs d’Urbino, Diana et Palu à l’aide de barrages filtrants pour éviter que des boulettes d’hydrocarbure y pénètrent.  80 pompiers et militaires de la sécurité civile ont été déployés sur la zone. Pour François Ravier, le préfet de la Haute-Corse, "il s’agit d’anticiper". 

"Il n’est pas normal qu’avec les moyens qu’on a aujourd’hui, on puisse dégazer en toute impunité au large des côtes corses"

Jean Noel Profizi, le maire de Serra di Fiumorbu, commune qui compte sur son territoire 6 km de plage qui sont susceptibles d’être touchés : "un peu de déception, un peu d’énervement. A un moment donné, il va falloir arriver à réguler ce flux de bateaux autour de la Corse. Nous en sommes toujours au même point. La personne qui est capable de faire ça est vraiment un meurtrier  et on doit le punir comme il se doit. Il n’est pas normal qu’avec les moyens qu’on a aujourd’hui, on puisse dégazer en toute impunité au large des côtes corses et continuer son chemin".»

Une enquête ouverte et la ministre de la transition écologique attendue sur place

Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie maritime. Barbara Pompili, la ministre de la Transition Écologique est attendue sur place en compagnie de la ministre de la mer, Annick Girardin. 

Source:   www.francebleu.fr


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