France/Dinard. Deux associations d’entraide deviennent partenaires

Publié le 04/05/2021 | La rédaction

France

Le Sémaphore et Solidarité pays de Dinard mettent des moyens en commun pour mieux aider les personnes en difficultés.

« Il est important de créer des liens et des synergies entre les associations caritatives et de mutualiser la communication en direction des publics qu’elles touchent », estime Annick Portes, la nouvelle présidente de Solidarité pays de Dinard Côte d'Émeraude, une association partenaire de la Banque alimentaire. C’est pour aller dans ce sens que, lundi dernier, des représentants de cette association ont signé une convention de partenariat avec des administrateurs du groupement d’entraide Le Sémaphore.

À la recherche d’un nouveau local

Ce partenariat a pour but de faciliter l’accompagnement des personnes souffrant de troubles psychologiques et psychiques, « dans la lutte contre la précarité alimentaire et dans l’accès à la citoyenneté ». Et aussi de « renforcer les relations et la communication pour la réinsertion sociale des adhérents ou des bénéficiaires des deux associations », explique Annick Portes.

Concrètement, Solidarité pays de Dinard apportera des denrées alimentaires pour l’atelier cuisine du Sémaphore. Une liste des besoins sera établie en fonction des stocks de l’association. En contrepartie, le Sémaphore mobilisera ses adhérents à l’occasion des collectes alimentaires organisées par l’association caritative, dont les prochaines, les 28, 29 et 30 mai.

En temps normal, Le Sémaphore accueille quelque 90 personnes, dont 50 adhérents, et un noyau d’une trentaine de fidèles. « En venant au local pour discuter, se partager des tâches ou faire des activités, ces personnes trouvent ici un lieu d’échanges et de réconfort », précise Marie Lemercier, coordinatrice et une des deux salariés de l’association, dont les adhérents sont les administrateurs.

Le Sémaphore est hébergé dans une maison particulière, située dans le quartier de la Ville-Mauny. « Les loyers et les charges représentent 12 000 € par an, explique la coordinatrice. C’est trop lourd pour nous ! C’est pourquoi nous avons un an pour trouver une autre solution. »

L’association lance donc un appel afin de trouver un nouveau local.

Source:    www.ouest-france.fr


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