France/Agglo d’Agen : réindustrialiser le territoire et privilégier l’économie verte

La collectivité a été retenue par l’État pour un dispositif où collaborent des acteurs du privé et du public, des industriels et des élus, pour développer des innovations décarbonées et des compétences

Réindustrialiser la France est l’une des ambitions de l’État. Il a lancé en 2018 un plan de reconquête décentralisé, sélectionnant des territoires où doivent coopérer des acteurs des secteurs privé et public, des industriels et des élus. La seconde phase de ce plan (2023-2027) a vu, jeudi 9 novembre, la sélection de l’Agglo d’Agen parmi les 183 territoires qui vont bénéficier de ce dispositif. La bonne nouvelle était présentée mercredi 15 novembre au siège de l’Agglo. Ce plan, Agen Industrie, est piloté par Olivier Grima pour l’Agglo, et Fabien Haas de Total Energie Biogaz.

Derrière le TAG, c’est l’ensemble du territoire agenais qui sera bénéficiaire du projet

Quatre enjeux principaux ont été définis par l’État : l’accélération de la transition écologique et énergétique, faire des territoires des écosystèmes d’innovation, développer les compétences et mobiliser un foncier adapté. La décarbonation des industries est sous-jacente à ce plan d’action, tandis que l’État mettra à disposition de l’Agglo, nouvellement labellisée, une boîte à outils complète en termes d’ingénierie et d’investissement.

Agroalimentaire et pharmaceutique

Cette labellisation permettra « un renforcement de l’animation et de l’ingénierie locale via la mise en place d’une nouvelle génération de chefs de projet, cofinancée par l’État et les intercommunalités, a rappelé le secrétaire général de la préfecture, Florent Farge, ainsi qu’un soutien aux investissements industriels productifs. » Deux filières majeures sont concernées, les industries agroalimentaires ; les pharmaceutiques et chimiques, « mais aussi la logistique et les énergies renouvelables », a précisé Frédéric Péchavy, président de la CCI.

Si on ne cache pas que le TAG (Technopôle Agen Garonne) sera le « vaisseau amiral » de ce développement, avec l’incubateur la Serre, c’est bien l’ensemble du territoire agenais qui sera bénéficiaire du projet. Olivier Grima a évoqué des entreprises comme De Sangosse ou Curia parmi les industries dont l’adaptation aux changements climatiques, à la raréfaction des ressources, à l’explosion du coût de l’énergie, et à la décarbonation, sera soutenue.

Source:    www.sudouest.fr/