Canada/Quatorze logements sociaux ont été inaugurés à Saint-François-d’Assise

Publié le 03/12/2025 | La rédaction

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Les quatorze nouveaux logements de la Villa Rayon de Soleil, à Saint-François-d’Assise, ont été inaugurés vendredi dernier. Ces chambres et studios sont rassemblés dans une même annexe, nommée pavillon Ghislain-Michaud, en l’honneur de l’ancien maire du village.

Les logements bâtis sont destinés aux aînés en légère perte d’autonomie. Le projet a coûté au-delà de 4 millions de dollars, pour permettre une meilleure accessibilité financière à ses locataires. Une grande partie des coûts a été défrayée par le gouvernement provincial et fédéral.

« On parle ici de logements qui sont abordables et accessibles. Donc, avec le Programme de supplément au loyer, alors les locataires peuvent payer. Il y a onze locataires, en fait, qui vont pouvoir payer jusqu’à 25 % de leurs revenus. Donc, c’est là qu’on dit que c’est un logement qui est abordable et accessible », explique Catherine Blouin, députée de Bonaventure.

Sans cet agrandissement, des aînés auraient eu à s’installer dans une autre municipalité qui aurait offert des services semblables.

« C’était un besoin pour notre communauté. On veut pas déraciner nos aînés. C’est les bâtisseurs de notre village. L’occupation, le logement, ils sont tous pleins », renchérit Rémi Lagacé, maire de Saint-François-d’Assise.

L’Office d’habitation Baie-des-Chaleurs assurera les services de l’endroit, allant des ressources d’accompagnement aux réparations.

« Pour ici, c’est très important, parce que ça permet de, bien sûr, de pouvoir garder les gens dans leur village, dans leur milieu, dans un pays de connaissance, aussi, puis ça, c’est très important », souligne Jacques Rivières, président de l’Office d’habitation Baie-des-Chaleurs.

Saint-François-d’Assise possédait déjà quelques logements pour aînés. Les installations, par contre, n’étaient plus complètement sécuritaires. L’agrandissement était incontournable pour assurer la pérennité de la résidence.

« Les installations étaient désuètes, on pouvait pas mettre des gicleurs comme ils demandaient dans toutes les RPA pis tout ça. Ça fait que là, ils vivent, dans le fond, dans un milieu beaucoup plus sécuritaire puis adapté à leurs besoins, aussi. Il y a des chambres de bain dans toutes les chambres, tandis que là, on avait une chambre de bain pour dix personnes. C’était vraiment pas l’idéal », ajoute Pauline Gallant, ex-directrice de l’Office municipal d’habitation à Saint-François-d’Assise.

Source:   cimtchau.ca/ 


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