Canada/Les rues Francis-McCrea et Laure-Conan seront asphaltées

Publié le 23/04/2025 | La rédaction

Canada

Les élus de Sherbrooke ont voté en faveur d’une solution temporaire pour atténuer les problèmes d’entretien des rues Francis-McCrea et Laure-Conan. Les tronçons seront recouverts d'une couche d’asphalte recyclé, ce qui devrait aider à réduire leur détérioration tout en diminuant la poussière dans le secteur.

De nombreux citoyens se sont plaints des problèmes de circulation dans ce secteur du Plateau McCrea. Une pétition avait d’ailleurs été lancée pour demander à la Ville d’agir. (nouvelle fenêtre)

Les élus ont octroyé 70 000 $ pour la réalisation des travaux. La conseillère du district du Carrefour s’en réjouit.

Je suis vraiment contente qu’enfin on puisse avoir des solutions pour ces rues-là. À partir du moment où on a ouvert la rue Laure-Conan vers la rue Francis-McCrea, c'est devenu une des entrées et sorties principales dans un quartier très dense

Une citation de Fernanda Luz, conseillère municipale du district du Carrefour

Quand on a décidé de reporter les travaux pour doubler le boulevard Lionel-Groulx, on s'est dit qu’on allait essayer de gérer la circulation en envoyant les gens dans des chemins qui n’étaient pas faits pour ça. Avec le nombre de véhicules qu’on y envoie, il faut être conséquent. On parle d’un montant minime pour que ça reste circulable pour les milliers de véhicules , ajoute Geneviève Laroche.

Des travaux nécessaires chaque semaine

Depuis juin 2024, les équipes de la Ville de Sherbrooke doivent intervenir chaque semaine sur ces deux tronçons afin de niveler la surface, traiter les nids-de-poule et limiter la poussière causée par un trafic routier soutenu tout au long de l’année. L’entretien actuel étant insuffisant pour remédier à la situation, une solution alternative doit être envisagée, peut-on lire dans le sommaire décisionnel déposé lors du Conseil municipal.

Si on ne va pas de l’avant, on oblige nos équipes à constamment s’occuper d’une rue qui n’est pas faite pour supporter ce trafic-là. On n’est pas en train de dire qu’on urbanise la rue, on met une couche d’asphalte de façon temporaire jusqu'à ce que le projet permanent voie le jour , explique la mairesse Évelyne Beaudin.

Un vote serré

Huit élus ont voté en faveur de la résolution, six conseillers ont enregistré leur dissidence. Ces derniers dénoncent notamment que ces rues soient priorisées au détriment d’autres qui sont aussi en piteux état.

Elle va passer devant toutes les rues de notre ville qui ont grandement besoin d’amour

Une citation de Nancy Robichaud, conseillère municipale du district du Lac-Magog

On en a tous, des pétitions. On peut fonctionner avec des pétitions à Sherbrooke, mais il faut que ce soit égal pour tout le monde. Ça va aller jusqu’où? , soulève Danielle Berthold.

On se fait tous solliciter et c’est difficile de comprendre le chemin qu’a pris cette plainte-là par rapport à toutes les plaintes qu’on reçoit , avance Annie Godbout.

Pourquoi ce n’est pas le promoteur privé qui fait la rue comme dans tous les prolongements de rue? Il y a un mécanisme qui existe. Normalement, quand on ouvre une rue, ce sont les gens qui habitent de part et d’autre qui paient pour les infrastructures. Pourquoi, dans ce dossier-là, ce n’est pas ce qui se passe? , poursuit-elle.

La mairesse de Sherbrooke estime que certains élus mélangent beaucoup de choses . Elle affirme qu’il s’agit d’une situation particulière.

Il n’y a pas d’autres rues comme Francis-McCrea et Laure-Conan à l’intérieur du périmètre urbain, avec ce débit journalier-là, qui sont en terre et non urbanisées, et qui ont besoin de cette intervention , affirme-t-elle.

La situation actuelle est temporaire parce que le promoteur n’a pas encore cédé la rue à la Ville. Éventuellement, quand il poursuivra le développement, la rue sera urbanisée, complétée et cédée à la Ville. Mais on sait que c’est une situation qui prendra plusieurs années , précise Évelyne Beaudin.

Selon le Service de l’entretien des infrastructures, cette solution ne règle qu’en partie la problématique d’entretien. Le type de surface choisi est sensible aux cycles de gel et de dégel. Des nids-de-poule risquent donc de réapparaître durant la saison hivernale.

Source:    ici.radio-canada.ca/


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