Côte d’Ivoire/ Cent planteurs d’anacarde de Minignan instruits aux bonnes pratiques pour des noix bruts de cajou de qualité

Publié le 21/08/2024 | La rédaction

Côte d'ivoire

Au total, 100 planteurs d’anacarde de Kimbirila-Nord (Minignan) ont été instruits aux meilleurs pratiques pour des produits de qualité, induisant également la quantité, à l’initiative du conseil du coton et de l’anacarde qui entreprend une tournée de formation et de sensibilisation du lundi 19 au dimanche 25 août 2024 dont la première étape s’effectue dans cette localité.

Selon la directrice de la production au conseil coton-anacarde, Dr Mariam Ouattara, cette campagne de formation et de sensibilisation des producteurs d’anacarde porte sur les effets des maladies et ravageurs sur la qualité des Noix brutes de cajou (NBC) et les méthodes alternatives de lutte.

Elle vise à instruire et sensibiliser les producteurs d’anacarde sur les dégâts causés par les maladies et ravageurs de l’anacardier et sur les méthodes de lutte.

” Nous faisons face à un défi de qualité des noix brutes de cajou. Il était plus que nécessaire que nos partenaires techniques et nous, venions vers les producteurs pour qu’ensemble, nous agissions à la fois pour la quantité mais surtout la qualité de nos productions pour la campagne à venir “, a expliqué Mme Ouattara.

L’enseignant-chercheur en entomologie à l’Université Lorougnon Guédé de Daloa, Dr Robert Ossey N’dépo, formateur du jour, a fait une présentation sur les maladies et les insectes nuisibles de l’anacardier.

« Les insectes font les trous dans vos anacardiers et les tuent ou agissent sur les noix de cajou et les détériorent », a laissé entendre Dr N’dépo.

Il a donné des mesures à adopter lorsque ses insectes sont présents dans les plantations.

« Il faut nettoyer et entretenir régulièrement les champs. En cas de présence des insectes dans les bois, il faut simplement abattre les bois concernés et les bruler pour éviter que les larves contenues dans ces bois deviennent encore nuisibles pour les autres plans et leurs noix », a-t-il ajouté.

Dr N’dépo a également conseillé aux producteurs d’espacer les anacardiers, soit trois à cinq mètres entre les plants, de sorte à favoriser la circulation de l’air et l’éclairage solaire, évitant ainsi l’humidité qui constitue aussi un danger pour le verger.

Il a recommandé pour finir, le ramassage des noix de cajou des plantations, le plus tôt possible, soit deux jours au maximum, pendant la période de récolte.

« Lorsque vous laissez les noix à terre pendant longtemps, ils se gâtent et agissent négativement sur la qualité de vos productions. Je vous conseille de ne pas laisser les noix de cajou plus de deux jours à terre pendant la période de récolte », a conclu l’expert en entomologie.

Le chef du village de Kimbirila-Nord, Doumbia Yacouba, a, au nom des bénéficiaires traduit leur gratitude au conseil coton et de l’anacarde et à tous les techniciens qui les encadrent et a promis de faire bon usage de cette formation dans les champs, avec pour effet immédiat, la qualité de la production de la campagne à venir.

Cette première étape de Kimbirila-Nord a regroupé plus de 100 producteurs, venus de 10 villages, dont six de la sous-préfecture de Kimbirila-Nord et quatre de la sous-préfecture de Tienko.

Elle a enregistré la présence d’une forte délégation du conseil du coton et de l’anacarde, du soutien et de la collaboration de l’Organisation de l’interprofession agricole (OIA) anacarde, représentée par Paul Assémien, de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), représentée par Klotioloma Soro et  du sous-préfet de Kimbirila-Nord, Yannick Désiré Kobrissa Tohouri. 

Source:    www.aip.ci/


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