1ere EDITION DU SICOD : Une Initiative De L’IJACOD Pour Une Communication « Saine » Sur Le Burkina

Publié le 02/11/2018 | La rédaction

Burkina Faso

06
Déc.

« Une certaine manière de communiquer fait du pays des « Hommes intègres » une destination risquée », peut-on lire dans la déclaration du réseau Initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD). Pourtant, a affirmé plus loin l’IJACOD, cela est loin d’être le cas. D’où, la nécessité de restituer la vérité. Pour ce faire, le réseau organise, du 6 au 10 décembre prochain, un Salon international de la coopération pour le développement (SICOD).

Face à la presse, ce 25 octobre, il s’est agi pour les membres de l’IJACOD de donner les grandes articulations de cet évènement qui entend essentiellement montrer aux yeux du monde que malgré les attaques, le pays « est loin d’être une jungle ».

Un marché de la coopération avec des expositions, des sessions de formation, une caravane de presse, une nuit de la coopération pour le développement et des communications sur le thème central : « Quelles stratégies de communication pour une meilleure visibilité des actions de la coopération au Burkina Faso dans un contexte de menaces sécuritaires » ; ce sont là les activités majeures qui vont ponctuer la première édition du SICOD qui se tiendra en décembre prochain, à Ouagadougou. Dans le premier cas, il s’agira d’organiser des panels avec pour but de communiquer sur l’état sécuritaire réel du pays. « Le pays est loin d’être une jungle et les différentes communications s’emploieront à le démontrer », a lancé Jean Victor Ouédraogo, Secrétaire exécutif du réseau IJACOD, face à la presse ce 25 octobre. Selon le réseau, une communication saine et dynamique doit contribuer à rassurer les partenaires qu’on peut toujours prospérer dans les affaires au Burkina Faso et qu’on ne risque pas moins dans les pays dit développés des actes terroristes que chez les Burkinabè. Plusieurs sous thèmes dont « Coopération pour le développement, quels enjeux pour le Burkina Faso au plan socio-culturel et économique » et « Genèse de l’insécurité. Quelle thérapie dans l’avenir ? » seront développés lors du salon.

Y sont attendus pour livrer les communications, des responsables sécuritaires et certains partenaires au développement. Outre cet aspect, le SICOD se veut être également un espace de promotion des actions de la coopération. La coopération, en effet et selon l’IJACOD contribue fortement à la promotion de divers secteurs dont la culture, la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur… Cependant, à entendre Jean Victor Ouédraogo, force est de constater que toutes ces actions en faveur du développement ne sont pas toujours connues du grand public. « Notre rôle sera déterminant à ce niveau car nous serons des sentinelles pour la bonne gestion des ressources issues de la coopération aussi bien au niveau de l’Etat burkinabè qu’auprès des ONG et associations internationales », a promis le secrétaire exécutif de l’IJACOD. Par ailleurs, pour clore le salon, il est prévu la « Nuit de la coopération ». Cette activité va consister à récompenser les meilleures productions journalistiques dans toutes les catégories ; c’est la récompense des partenaires bilatéraux et multilatéraux.

A noter que le SICOD est placé sous la présidence du ministre en charge de la communication, Fulgance Dandjinou et sous le parrainage du ministre de la jeunesse, Smaila Ouédraogo. Pour y prendre part, pour ceux qui veulent donner une communication les frais sont de 100 000 F CFA. Pour ceux qui veulent tenir un stand et faire connaître leurs activités, les frais s’élèvent à 200 000 F CFA.

Les résultats attendus de la 1re édition du SICOD

Faire rencontrer une pluralité d’acteurs : ONG, associations, services étatiques, collectivités territoriales burkinabè et étrangères, partenaires étrangers et sous régionaux, journalistes et communicateurs ;
Une meilleure visibilité des actions de coopération au Burkina Faso ;
Une prise de conscience des acteurs sur l’importance de la participation citoyenne à la promotion de la coopération ;
Un plus grand investissement des femmes et hommes des médias dans la couverture des actions de coopération pour le développement ;
Une grande visibilité du Burkina Faso sur la scène internationale ;
Signature de nouveaux partenariats de coopération pour le développement

 

Source: afriyelba.net


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