L’ẺDUCATION : UN LEVIER DU DẺVELOPPEMENT OUVERT AUX JUMELAGES AU CAMEROUN

Dans le souci d’atteindre les objectifs de développement durable et de relever les différents défis de l’heure au Cameroun, plusieurs domaines se démarquent en coopérant avec des pays et organisations étrangères. Parmi ces plans d’action nous citons l’économie ; la culture ; la santé, l’environnement et bien d’autres.

Pour la cause, le domaine éducatif n’est pas en reste  par le biais  des  coopérations, des partenariats et jumelages établis entre certains établissements scolaires camerounais, des instituts et ceux du monde.  En effet nous observons une croissance  forte d’échanges internationaux entre  des établissements  tels le collège Jean Tabi, le collège François Xavier Vogt, le collège Liberman,  les universités d’Etat pour ne citer que ces derniers qui interagissent avec des systèmes éducatifs européens sur la base des coopérations  avec l’Allemagne, la France, l’Espagne et nombreux pays africains. Ces établissements de  renom   du Cameroun bénéficient grandement de ces échanges considérant les divergences entre leurs  différents systèmes éducatifs et s’étendent également sur les  plans matériel  et  technique à travers l’obtention des bourses scolaires et universitaires, des voyages en période des vacances, des camps…

Toutefois, notons que ces interactions dans le domaine éducatif ne se limitent pas entre les  établissements scolaires ; les  universités  et les pays. Nous notons l’existence des jumelages entre des institutions associatives c’est le cas  du jumelage entre Polynotes l’école de musiques de paris et l’institut français du Cameroun.

Il est convenable de noter que les relations qui unissent ces différentes organisations sont des modèles pour tous les établissements scolaires et universitaires du Cameroun et il est nécessaire que les  acteurs de la coopération décentralisée prennent en compte cet aspect du développement afin de permettre aux populations urbaines et aux riverains de bénéficier des avantages de ce type d’échanges, de valoriser l’éducation au sein de leurs différentes localités et de promouvoir leur image.

Dans un autre versant, les acteurs de la coopération décentralisée doivent  encourager ceux du système éducatif qui prennent ce genre d’initiatives en prenant part à leurs activités et les aider à obtenir d’importants partenariats et jumelages.

Source: Micheline Edith AMENDA BESSIA