France/Covid-19 : le manque d’anticipation, principal défi pour les collectivités locales, selon une étude

Publié le 21/05/2021 | La rédaction

France

Le manque de recul et d’anticipation face à une situation inédite et le défaut d’équipement de protection ont été les principaux défis pour les collectivités locales durant le premier confinement dû à l’épidémie de Covid, selon une étude sur l’impact de la crise.

L’étude commandée par les représentants des collectivités locales (AMF, ADF, CNFPT, FNCDG et Régions de France) a été réalisée par mail du 21 octobre au 12 novembre 2020 : 4 022 ont répondu au questionnaire envoyé à l’ensemble des communes et intercommunalités de France.

Le premier obstacle rencontré dans la gestion des ressources humaines par les collectivités territoriales aura été le manque de recul et d’anticipation face à une situation inédite (43 % des collectivités), devant le défaut d’équipement de protection (41 %), et les consignes contradictoires de la part des services de l’État (35 %).

« L’enquête révèle d’abord que de nombreuses collectivités n’avaient pas, au moment du premier confinement, adopté de plan de continuité d’activité (PCA) », souligne le document. « Pour autant, il apparaît que rares sont celles qui ont évoqué des difficultés liées à la continuité de leurs activités », ajoute-t-il.

Ainsi, 65 % des collectivités ont adopté un PCA, dont 23 % qu’au moment de l’annonce du confinement. Sans surprise, « les départements et les régions avaient tous adopté un PCA, très majoritairement avant l’annonce du premier confinement », contre « 42 % pour les communes, 37 % pour les communautés de communes et 45 % pour les communautés d’agglomération ».

Dans le cadre du premier confinement, l’étude montre qu’une présence sur site était requise pour un minimum d’agents, assurant principalement : l’état civil (81 % des collectivités), le service comptabilité (74 %), le ramassage des ordures (56 %), la DRH (43 %) et le service funéraire (39 %).

Le droit de retrait, dont la procédure est compliquée, a été assez peu invoqué par les agents territoriaux : 8 % des collectivités répondantes ont été concernées (2 % ne se prononcent pas). L’invocation du droit de retrait a pratiquement toujours recueilli un avis favorable de la part de la collectivité (à 86 %). Seules 6 % des collectivités ont demandé une reprise des fonctions.

Les collectivités territoriales pouvaient décider le versement spécifique d’une prime exceptionnelle aux agents particulièrement mobilisés pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Seules 29 % des collectivités répondantes ont délibéré pour instituer la prime Covid, et dans près d’un quart des collectivités (22 %) l’ayant instituée, tous les agents en ont bénéficié.

Source:   www.weka.fr


Vous avez aimé cet article ? Partagez-le ...

commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié après validation.