France/Livraisons de courses et appels, le plan Covid réactivé

Publié le 21/11/2020 | La rédaction

France

Les appels de bienveillance ont repris pour les personnes inscrites dans ce deuxième plan covid mis en place par l’agglomération du Grand Verdun. Un service de livraison de courses est aussi organisé pour une cinquantaine de personnes.

Avec le retour du confinement, l’agglomération du Grand Verdun, via l’association « Coop Agglo du Grand Verdun » présidée par Régine Munerelle, vice-présidente déléguée aux affaires sociales, a mis en place des livraisons de courses à une cinquantaine de personnes. Une initiative qui fait partie du plan covid.

Un plan covid où sont inscrites environ 400 personnes qui bénéficient d’environ 650 appels de bienveillance toutes les semaines par des agents, des élus et des bénévoles. « On appelle des personnes de 54 à 95 ans », confient Christine Prot, adjointe au logement et à la santé, Sylvie Watrin, adjointe aux affaires sociales et Sandrine Jacquinet, conseillère municipale déléguée. Des élus qui constatent que « les personnes âgées sont désemparées mais ravies qu’on les appelle. On sent un isolement, une solitude comme lors du plan canicule. Les enfants sont généralement éloignés mais plus présents qu’au premier confinement ». Les personnes qui téléphonent constatent aussi « une fracture sociale dont on ne mesure pas encore les conséquences et une fracture psychologique ».

« Il y a une solidarité qui s’est installée »

Pour la cinquantaine de personnes inscrite pour bénéficier de la livraison de colis de courses, l’initiative a été mise en place par les trois CCAS de l’agglo : Verdun, Belleville et Thierville via « Coop Agglo Grand Verdun » et un partenariat avec des associations caritatives : Secours Catholique, Croix-Rouge, Restos du cœur, Équipes Saint-Vincent, les centres sociaux et les maisons de la solidarité du Département. « Il y a eu une adhésion des maires du Grand Verdun », poursuit Régine Munerelle. « Il y a moins de personnes inscrites. Il y a une solidarité qui s’est installée avec les familles, les amis, les voisins ».

« Il n’y a pas de gratuité »

« Il n’y a pas de gratuité. C’est à prix coûtant », précisent les élus. « C’est une aide pour les courses. Mais les personnes en difficultés financières peuvent bénéficier d’aides du CCAS et des maisons de la solidarité ». Concrètement, la cinquantaine d’inscrits remplit un bon de commande qui est un listing de produits. Une liste établie en partenariat avec Cora et des livraisons effectuées le vendredi. Les commandes sont préparées à la salle Cassin et livrées par le chantier d’insertion du CCAS. De plus, des livres sont glissés dans les colis. Des livres qui proviennent du centre social d’Anthouard « qui devait les distribuer dans le quartier ». Une opération qui n’a pas eu lieu à cause du covid.

« Se rapprocher de l’emploi »

Après les livraisons, « on rappelle les personnes pour savoir si elles veulent un nouveau bon de commande », confient Nicolas Humblot, encadrant technique du chantier d’insertion et Sabrina Germain, assistante socioprofessionnelle. Une façon aussi « de se rapprocher de l’emploi, de découvrir des métiers et l’assistance à la personne ».

Source:    www.estrepublicain.fr


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