Cameroun/Commune de Yaoundé 7 : L’urgence d’une mobilité durable

Publié le 02/08/2020 | J&P

Cameroun

Créée par décret présidentiel du 24 Avril 2007, la Commune urbaine d’arrondissement de Yaoundé 7 dispose de 16 quartiers. Alors que la population urbaine du pays a augmentée de 5,9% entre 2013 et 2017 selon les chiffres du BUCREP en 2018, la collectivité a de la peine à assurer et diversifier de nombreux services de base au sein de sa circonscription : La mobilité.

Selon l’article 17 de la loi de 2004/018 relative aux Communes, ces dernières détiennent des compétences en matière urbaine parmi lesquelles : la création et l’aménagement d’espaces publics urbains,  l’élaboration et l’exécution des plans d’investissements communaux ,l’élaboration des plans d’occupation des sols, des documents d’urbanisme, d’aménagement concerté, de rénovation urbaine et de remembrement ; l’organisation et la gestion des transports publics urbains ; les opérations d’aménagement ; la création et l’entretien de voiries municipales ainsi que la réalisation de travaux connexes entre autres.

Un tel dessin n’est pas suffisamment visible aux portes d’entrée de la Commune. Pour se rendre dans les quartiers Oyomabang ou Nkolbissong, les usagers empruntent différents modes de transport à partir de trois points : Marché Mokolo, Entrée Cité Verte, Rond-Point Meec. L’un deux très prisé par les habitants se situe au lieu-dit Nikki Mokolo, sur un parking qui fait office de gare routière. Ici il faut débourser au moins 250FCFA à 300FCFA selon les horaires de la journée, et du bon vouloir des chauffeurs de ces clandos. A 6 dans ces carcasses en acier pour la plupart, en cette période de Covid19, soit 2 devant et 4 derrière, c’est une véritable chasse au retour une fois la nuit tombée.

Les habitants peuvent aussi faire le choix des engins à deux roues, ou le tarif reste le même, avec généralement deux passagers. Les taxis, eux ne s’aventurent pas vers le quartier Oyomabang vers la zone dite « Camp-Sonel ». Pour 99% d’entre eux, ils s’arrêtent au niveau du marché Oyomabang, ou continent vers Nkolbisson ou la route est goudronnée. Il faut dire que de nombreuses figures de la République restent dans cette zone privilégiée dont l’ancien Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé Gilbert Tsimi EVOUNA, le Ministre de la santé Publique Manaouda Malachie, des parlementaires entre autres.

Les habitants des quartiers Oyomabang I & 2 font usage des mêmes modes de transport pour se rendre en ville avec toutes les péripéties visibles. La route étant dégradée, avec des crevasses géantes, non bitumée avec en bonus une colline de toutes les frayeurs surtout en saison pluvieuse, ou l’on dénombre un grand nombre de voitures aux garages, des clients tombés des motos suite à une pise très glissante à ce moment. Pour les plus habiles, ou prudents, ils se mettent à la marche à pied, autre moyen de mobilité, afin d’éviter tout accident ou désagrément. En saison sèche, c’est la poussière qui devient l’ennemi à abattre. Selon certaines sources, un budget a été alloué pour un nouvel aménagement routier, sur cet axe dégradé depuis 2010.

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Source:    www.villesetcommunes.info

J&P


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