Projet d’appui au développement de l’aquaculture en Guinée : la Russie apporte près de 50% du financement

Publié le 30/05/2020 | J&P

Guinée, Japon, Russie

Dans le cadre de l’appui au développement socioéconomique de la Guinée s’inscrivant en droite ligne dans la réalisation des Objectifs pour le Développement Durable (ODD), le Système des Nations Unies, à travers la Fédération de Russie et le Japon, a procédé ce jeudi, 28 mai 2020, au lancement du Projet d’appui au développement de l’aquaculture en Haute et Moyenne Guinée.

Un projet qui apportera à terme, 20 tonnes de poissons par an aux populations des deux régions, avec de milliers d’emplois et 35 mares aménagées.

L’évènement a été marqué par la tenue d’un atelier virtuel animé par le département des Pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime, à travers son secrétaire général, Sophiane SANKHON et qui a connu la participation du représentant du PNUD en Guinée, Luc J. Grégoire, de l’Ambassadeur de la Fédération de Russie en Guinée, Vadim RAZUMOVSKIY, et de plusieurs autres acteurs de terrain, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses journalistes.

Dans son allocution de circonstance, le diplomate russe, a tenu à magnifier la coopération avec le Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD, dans le domaine de l’assistance au développement international.

« On met actuellement en place, avec le soutien de la Russie, des projets importants pour le développement social et économique des pays en voie de développement via le Fonds fiduciaire Russie-Programme des Nations Unies pour le Développement. Ces projets font preuve d’efficacité et contribuent au renforcement des relations d’amitié de notre pays avec les partenaires clés bénéficiaires de l’assistance », a expliqué l’Ambassadeur.

Avec une enveloppe de 3 millions de dollars, la Russie finance seule à hauteur de 49, 53% du projet qui couvrira les préfectures de Mamou, Dalaba, Pita et Labé pour 20 sites au total à aménager. Ce qui réjouit Vadim RAZUMOVSKIY.

« Je constate avec satisfaction que l’ampleur importante de la coopération avec le PNUD en fait le principal partenaire de la Russie dans l’assistance au développement de la République de Guinée parmi les organisations de la famille des Nations Unies. Le Projet d’Appui au Développement de l’Aquaculture en Haute et Moyenne Guinée est actuellement l’exemple frappant de cette coopération », a souligné ce partenaire traditionnel de la Guinée.

Dans la foulée, l’Ambassadeur russe a dévoilé la teneur de la rencontre virtuelle du 21 mai dernier entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et l’administrateur du PNUD Achim Steiner, pendant laquelle s’est déroulée la signature du mémorandum sur une nouvelle cotisation au budget principal du Fonds à hauteur de 30 millions de dollars. Ce fut l’occasion également de revisiter la longue tradition des liens d’amitié et de partenariat entre la Russie et la Guinée de 1958, caractérisée par plusieurs projets et programmes réalisés en faveur de la Guinée.

M.Vadim RAZUMOVSKIY espère que le Projet d’Appui au Développement de l’Aquaculture en Haute et Moyenne Guinée, initié par l’agence nationale de l’aquaculture de Guinée et soutenu par la Russie (à hauteur de 1 million 549 mille 865 dollars) , le Japon (pour un financement million 585 mille 860 dollars) et les institutions internationales, pourrait contribuer de façon substantielle à l’amélioration de la situation socio-économique de la Guinée dans le monde contemporain avec ses perturbations.

A rappeler que ce projet de 3 ans, lancé depuis 2019 en Haute Guinée, qui couvre les préfectures de Mandiana, Siguiri et Kankan, a abouti à l’identification et à l’aménagement de 15 mares. Celles de Mandiana ont commencé à donner du poisson tandis que les mares de Siguiri sont arrivées à maturité, a souligné le gestionnaire du projet, Mamadou Baïlo DIALLO.

Selon les conférenciers, l’objectif visé par les partenaires et le gouvernement guinéen dans ce projet, est de mettre à la disposition des populations rurales des zones couvertes et environnantes au moins 20 tonnes de poissons par an, de créer de milliers d’emplois et de permettre l’aménagement de plusieurs mares pour contribuer à l’autosuffisance alimentaire.

Source : www.guineematin.com

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