La Ville de Québec lance un programme d'aide à l'économie locale

Publié le 27/05/2020 | J&P

Canada

Régis Labeaume veut convaincre les gens de Québec d’acheter ici. La Ville lance le programme #AccentLocal afin d’encourager les commerçants locaux.

La Ville de Québec a lancé mardi une vidéo qui appelle à la solidarité des citoyens.

Elle a mis en scène les personnalités connues du milieu des affaires : Martin Cousineau, de Lobe, Dominique Brown, de Chocolats favoris, Andréanne Simard, de Charlotte et Charlie, et Élisabeth Bélanger, de Maison Orphée.

Autocollants

On a aussi lancé une campagne visuelle, avec l’impression d’autocollants qui seront distribués et qui pourront être affichés dans les commerces et par les résidents. La Ville a imprimé 20 000 autocollants en tout, mais n’a pas chiffré les investissements. Des publicités seront aussi diffusées à la télé et dans les journaux.

 

Par achat local, le maire entend les produits conçus au Québec ou les commerçants qui ont pignon sur rue à Québec.

Ce n’est pas obligatoire, souligne le maire, mais il a appelé les citoyens qui le peuvent à faire l’effort. « Je comprends les gens d’aller sur Amazon s’ils veulent payer moins cher. Mais si vous avez 2 $ de plus, essayez donc d’acheter un produit d’ici, même si c’est un peu plus cher. »

Le maire de Québec, Régis Labeaume, voudrait que les commerçants de la capitale s’affichent grâce à cet autocollant #AccentLocal qui incite les citoyens à consommer des produits d’ici.

Cette habitude s’est créée chez plusieurs personnes pendant la pandémie, estime le maire, mais il faut selon lui continuer à poser des gestes pour l’économie locale.

« Il faut le rappeler aux gens. On n’y pense pas toujours. Il s’agit de se forcer un peu pour le faire. Et il faut rappeler aux gens que l’accent local est important, que l’achat local est important. »

D’ailleurs, il souligne que pour lui-même, ce sera un incitatif important à visiter un commerce. « S’il y a un autocollant, j’y vais, s’il n’y en a pas, je n’y vais pas. »

Projets et chantiers

La Ville elle-même a déjà le réflexe d’acheter local dans ses projets et chantiers. « Ici, dans la Ville, ça existe cette insistance qu’on met sur l’accent local, c’est pas nouveau », a exprimé M. Labeaume.

Par exemple, tous les livres des bibliothèques municipales sont achetés chez les libraires indépendants, ajoute la conseillère Émilie Villeneuve.

Source: www.journaldequebec.com

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