La population est invitée à nommer officiellement un projet

Publié le 28/03/2020 | La rédaction

Canada

La ferme communautaire et collective moulinoise : par et pour les citoyennes et citoyens

Le comité mis sur pied pour travailler à la réalisation d’un projet de ferme communautaire et collective moulinoise est présentement à la recherche d’un nom accrocheur pour son projet. L’appel est lancé à l’ensemble de la population afin de trouver la meilleure idée. Les personnes désirant prendre part au concours doivent envoyer leur idée et l’explication de leur choix avant le 15 avril prochain, par courriel à Émilie Lepage, agente de développement, en utilisant l’adresse suivante : elepage@sodam.qc.ca.

La personne gagnante se verra remettre un arbre fruitier, un poirier, qu’elle pourra planter dans le verger de la ferme au moment venu. L’arbre sera par la suite identifié à son nom et permettra à celle-ci de venir récolter les fruits de « son » cadeau durant les cinq prochaines années (représentant un panier de 10 lb de fruits – certaines conditions s’appliquent).

« On souhaite avoir un nom original et significatif, mais surtout représentant bien le projet et l’importance qu’il pourra avoir pour la communauté » explique Denise Paquette, instigatrice du projet.

 

La terre agricole pour le projet est située à Mascouche, sur le chemin de la Côte Georges. Il s’agit d’une parcelle de 34 hectares appartenant à la famille de Daniel Bérard, conjoint de Denise Paquette bien connu dans le monde communautaire et municipal.

Le projet

Le projet de ferme communautaire a pour mission de rendre accessible à toute personne, ou organisation partageant ses valeurs, sa terre, dans le but de la cultiver pour nourrir et instruire l’ensemble des générations à venir selon les principes du développement durable. Au cœur de ses valeurs, on y retrouve l’accessibilité pour tous, l’inclusion sociale et la solidarité, le partage et, bien entendu, le développement durable.

On souhaite donc y accueillir non seulement des agriculteurs de la relève, mais aussi de petites entreprises agricoles. On y prônera la culture biologique, diversifiée et à échelle humaine. Le volet collectif sera donc exploité surtout avec ces occupants en permettant, entre autres, le partage des outils et de la machinerie, l’utilisation d’infrastructures communes (entrepôt, serre, installation sanitaire, kiosque de vente, bureaux, etc.) et la tenue d’activités complémentaires simultanées.

On désire réserver une partie de la terre pour des organismes communautaires ou des groupes de citoyens désirant se servir de l’agriculture comme moyen d’insertion sociale et de transmission des connaissances. Ce volet communautaire pourrait prendre la forme d’ateliers de travail, de groupes d’entraide et même de jardins de solidarité permettant la redistribution des cultures aux organismes d’aide alimentaire.

Cela fait un peu plus d’un an que le comité de travail existe et qu’il planche sur le développement du projet. Près d’une vingtaine de personnes, chargées de projet, consultants et bénévoles se rencontrent régulièrement pour réaliser différentes tâches et prendre les décisions qui s’imposent pour la réalisation du projet. À ces personnes, s’ajoutent une vingtaine d’organismes et d’organisations qui appuient le projet et s’intéressent à son développement. Parmi celles-ci, la MRC Les Moulins qui subventionne l’embauche de l’agente de développement par son programme de soutien aux projets structurants et la SODAM pour le soutien administratif.

En ces temps plus difficiles socialement et économiquement, il semble que, plus que jamais, le temps soit idéal pour reprendre en main notre autonomie alimentaire et notre savoir-faire en matière d’agriculture de proximité.

 

Source: lebulletin.com


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