Bretagne. Coup de jeune sur la solidarité internationale
Un an après sa création, le Réseau Bretagne solidaire donne un nouvel élan à la solidarité internationale portée par des centaines d’associations en Bretagne. Parmi les priorités : associer davantage de jeunes aux projets et lancer une réflexion sur le développement du numérique.
Un réseau multi-acteurs
Vendredi 29 novembre, le Réseau Bretagne solidaire (RBS) a soufflé sa première bougie lors de son assemblée générale, à Lanester (Morbihan). Un an auparavant, s’inspirant de ce qui s’est fait dans les autres régions, la Coordination des associations de solidarité internationale (Casi) avait donné naissance à ce réseau régional multi-acteurs qui réunit 35 associations, mais aussi des collectivités territoriales, des établissements scolaires, des entreprises et de simples citoyens.
Un nouvel élan
Ce rapprochement a donné accès à des financements plus importants, venant principalement du ministère des Affaires étrangères et du conseil régional. Ils ont permis d’embaucher trois personnes et de donner un nouvel élan. « Je ne pensais pas que ça allait fonctionner aussi bien », se réjouit le président Alain Diulein, très enthousiaste. « Le RBS accompagne les porteurs de projets et favorise le travail en commun entre les différents acteurs », résume sa directrice Sonia Scolan. Un gros effort de communication a été entrepris, notamment sur internet et en direction des entreprises. Les projets se multiplient pour dynamiser et donner un coup de jeune à la solidarité internationale bretonne, portée par des centaines d’associations.
Rapprocher les générations
« On a des compétences, de l’expérience mais, dans les associations, la moyenne d’âge est souvent élevée, constate Alain Diulein. Beaucoup de jeunes se lancent dans des projets. Ils ont de l’enthousiasme, du dynamisme, ils ont de l’agilité, maîtrisent les technologies numériques… Il faut travailler ensemble, de façon intergénérationnelle. » Dans cet esprit, le réseau a lancé des opérations « tandem » qui associent ponctuellement des établissements d’enseignement supérieur ou secondaire. « Nous allons recenser toutes les initiatives innovantes pour sensibiliser les jeunes à la solidarité internationale », annonce Sonia Scolan.
Des étudiants « très motivés »
Favoriser le développement numérique
Avec Martin Lozivit, un jeune géographe morbihannais, Philippe Dhaussy a lancé, vendredi au sein du RBS, un groupe de travail sur le développement du numérique. « Nous voulons toucher des publics qui n’y ont pas accès. Il y a un besoin de synergies entre les associations bretonnes. Chacun travaille de son côté, alors qu’à plusieurs on peut mener des projets plus ambitieux, trouver des financements plus importants. » Il compte bien « trouver un ancrage dans les établissements de formation d’ici, pour permettre à des étudiants de travailler sur des projets ».
Source: ouest-france.fr