Gare-Senelle : l’appel à projets lancé avant fin novembre

Publié le 12/11/2019 | La rédaction

France

D’ici le printemps 2020, la Ville de Longwy devrait avoir une idée de ce à quoi ressemblera le futur quartier Gare-Senelle. Propriétaire de la plus grande partie du terrain, ArcelorMittal doit lancer un appel à projets avant fin novembre. Entre 350 et 500 logements seront bâtis sur cet espace de 7,4 hectares.

Dans les cartons depuis une quinzaine d’années, le projet du quartier Gare-Senelle est sur le point d’avancer significativement selon le maire de Longwy. « Aujourd’hui, le dossier passe à la vitesse supérieure », confirme Jean-Marc Fournel. Qu’est-ce qui a vraiment changé depuis la dernière évocation du sujet, lors d’un conseil municipal en septembre 2018 ? Le point sur la question…

Choix au 1er trimestre 2020

Première et principale actualité, « l’appel à projets sera lancé avant fin novembre », promet l’élu. Les candidats sont invités à imaginer rien de moins qu’un nouveau quartier, sur un terrain de 7,4 hectares, dont quatre hectares de friches industrielles appartenant à ArcelorMittal. L’initiative est donc à dominante privée, même si elle est pensée comme un partenariat avec le secteur public. Et plus précisément avec la Ville de Longwy, l’Établissement public foncier de Lorraine (EPFL) et la Communauté d’agglomération de Longwy. Par conséquent, le retour des potentiels investisseurs n’est pas, légalement, limité dans le temps. Pour autant, le maire de Longwy souhaite que le lotisseur soit choisi « au premier trimestre 2020 ».

Terrain « sensible »

L’objectif est la création de 350 à 500 logements, destinés à « des travailleurs frontaliers qui souhaitent trouver un habitat en proximité directe de leur travail, via le train », définit Jean-Marc Fournel. Dans ce cas précis : de la gare de Longwy vers le Luxembourg. En résumé, ces constructions sont pensées pour un public plus aisé, afin de rééquilibrer la balance avec les « 55 % de logements sociaux » que compte la cité des Émaux.

La mobilité verte, douce et courte est au cœur du cahier des charges. Et la notion d’écoquartier, rapidement citée. « Qu’on soit labellisé comme tel ou pas, au final, peu importe. Mais la prise en compte des critères d’un écoquartier sera l’une de nos exigences », pose le premier magistrat. Pour autant, les partenaires n’ignorent pas qu’ils avancent dans la vallée de la Moulaine, un terrain « sensible, avec un golf situé sur une friche industrielle ayant une histoire conséquente », reconnaît Régis Stenger, directeur des études et travaux à l’EPFL. « Après, il ne faut pas opposer les sujets, mais redonner une attractivité au territoire, avec des projets exemplaires. »

« Souplesse »

Au cours de l’année écoulée, l’EPFL a évalué, avec le bureau d’études Alphaville, les contraintes auxquelles le futur lotisseur devra se frotter : respect de la biodiversité du lieu, dépollution de sols autrefois dévolus à l’industrie, passage de la Moulaine en plein milieu du terrain ciblé, etc. Pour autant, ArcelorMittal ne veut pas priver les postulants de « souplesse. Nous recherchons la belle idée, originale, même si, pour pouvoir la mettre en œuvre, il faut abaisser la jauge à 400 logements », garantit Fabrice Delage, directeur immobilier pour le géant de l’acier. Avis aux esprits créatifs.

 

Source: republicain-lorrain.fr


Vous avez aimé cet article ? Partagez-le ...

commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié après validation.