Favoriser la mobilité des jeunes

Les aides à la mobilité des jeunes restent souvent mal connues. Les comités de jumelages pourraient être des acteurs intéressants.

Afin d’ajouter une corde à l’arc des comités de jumelage, leur association régionale (ACJNA) met en place des moments d’information et de formation. La dernière session vient de se tenir dans la salle du Mélia, à Melle. « Il s’agit d’une réunion qui touche des associations de jumelage et plus globalement des structures qui travaillent à la mobilité des jeunes, explique Elina Szatkowski, de l’association des communes jumelées de Nouvelle-Aquitaine, à l’initiative de ces journées. Un temps de formation pour leur faire découvrir les programmes qui existent pour la mobilité des jeunes. C’est aussi un temps d’échange entre les acteurs de jumelages et les acteurs de jeunesse avec, pourquoi pas, par la suite, la possibilité pour eux de mener des projets ensemble. »
Programmes complexesSi les programmes européens existent, ils sont souvent assez complexes, l’association a fait appel à la direction de la cohésion sociale pour trouver les bons intervenants. « Il y a plusieurs styles de projets et de programmes dont Erasmus +. Nous avons voulu aujourd’hui présenter ces programmes et donner quelques outils pratiques pour que les associations puissent repérer des projets auxquels elles peuvent participer. L’objectif est vraiment d’expliquer pour simplifier. » Derrière cette idée, aussi, la volonté de dépoussiérer les associations de jumelage ou plus précisément l’image qu’on en a parfois. « Le jumelage peut avoir une image vieillissante, nous voulons la redynamiser. Montrer qu’on peut voir son comité de jumelage lorsqu’on veut effectuer un séjour à l’étranger. Ces comités ont des partenaires tout trouvés. »
A Melle, le comité de jumelage présidé par Marie-Françoise Don a accueilli avec plaisir cette journée, y voyant à la fois une façon supplémentaire de faire connaître Melle et de nouer des relations. « C’est toujours intéressant de rencontrer des nouvelles structures et de faire connaître Melle. La ville accueille déjà très régulièrement des jeunes, notamment des étudiants belges, dans le cadre d’Erasmus +, mais les projets ne sont pas construits par nous. Nous avons aussi régulièrement des demandes de jeunes que nous ne savons pas toujours comment orienter. » La journée a permis de mieux comprendre aussi comment monter un dossier. Les aides européennes sont importantes, encore faut-il savoir comment les obtenir. « Nous allons établir des relations avec des associations locales comme le centre socioculturel ou La Bêta-Pi. Nous voudrions également rencontrer le conseil municipal des jeunes de Saint-Léger-de-la-Martinière, il serait intéressant qu’il en existe un pour la commune nouvelle. » Le comité de jumelage associerait bien quelques nouveaux bénévoles parmi ces jeunes, afin d’assurer la relève…

Source: lanouvellerepublique.fr