Trente ans de jumelages entre Deux-Sèvres et Togo

Publié le 15/10/2019 | La rédaction

France, Togo

Créé en 1989 sous l’impulsion du jumelage Niort-Atakpamé, Togo Deux-Sèvres rassemble douze coopérations entre le département et le pays africain.

Le 22 septembre 2018, les neuf communes de l’ex-canton de Thénezay recevaient les représentants du canton de Grand Gapé, au Togo. Ensemble, ils officialisaient la création de leur jumelage, le quinzième noué entre les Deux-Sèvres et le pays africain, situé entre le Bénin, le Ghana et le Burkina Faso. « Nous sommes le département français qui en compte le plus », souligne Norbert Béalu, président de Togo Deux-Sèvres, qui rassemble douze jumelages (lire par ailleurs). L’association fêtait d’ailleurs ses trente ans d’existence, samedi, à Secondigny, en marge de la 65e édition de Pomm’Expo.
Pour comprendre un tel engouement, il faut remonter en 1984 avec la création du premier jumelage entre Niort et Atakpamé. L’héritage d’une « coopération remontant au temps de la colonisation française », rappelle Viviane Ugolini, première présidente de Togo Deux-Sèvres. Cinq plus tard, trois autres partenariats voient le jour : Prahecq avec Gléi, Coulon avec Anié et Cerizay avec Badou – arrêté depuis 2007. « Nous avions tout de suite compris qu’il fallait nous regrouper, tout en laissant à chaque jumelage la liberté de faire ce qu’il veut », poursuit celle qui est aujourd’hui trésorière.
Projets de coopération autour de l’eau et l’énergieTogo Deux-Sèvres permet ainsi d’organiser des formations de bénévoles, mutualiser des compétences et mener des partenariats pour des missions de solidarité. « Nous sommes intervenus auprès du Sieds (syndicat intercommunal d’énergie des Deux-Sèvres) en vue de délibérer sur l’opportunité d’affecter 1 % de son budget à des projets d’électrification », illustre Norbert Béalu. Un soutien qui permet de financer la pose de panneaux photovoltaïques dans les villages togolais. C’est avec ce même genre d’aide auprès de l’Agence de l’eau que l’association peut mener des chantiers de forages et de canalisations.
Sous les yeux d’Amana Tombite, ministre conseiller auprès de l’ambassadeur du Togo en France, le président de l’association, par ailleurs à la tête du jumelage entre Bressuire et Kpalimé, a évoqué le futur. Norbert Béalu, réjoui par la tenue d’élections locales le 30 juin au Togo après 32 ans d’absence, souhaite l’organisation d’un forum de coopération en Afrique d’ici deux à trois ans, et espère le développement de nouveaux jumelages. « Nous avons d’autres demandes venant du Togo, mais nous n’arrivons pas à trouver de communes qui souhaiteraient s’engager », regrette-t-il.

en savoir plus

Les quinze jumelages deux-sévriens avec le Togo

Le département compte une quinzaine de jumelages ou coopérations actifs avec des communes ou cantons du Togo. Douze sont d’ailleurs affiliés à l’association Togo Deux-Sèvres : Bressuire avec Kpalimé, Chauray avec Bassar, Chef-Boutonne avec Agavé, Coulon avec Anié, Lezay avec Danyi Elevanyo, Mazières-en-Gâtine avec Agou-Yiboé, Ménigoute avec Ountivou, Parthenay avec Tsévié, Prahecq avec Gléi, Saint-Varent avec Témedja, Secondigny avec Elavagnon, et Thénezay avec Grand Gapé. Les trois autres jumelages sont : Aiffres avec Amlamé, Bessines avec Ezimé et Niort avec Atakpamé.

 

Source: lanouvellerepublique.fr


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