France/Un camp de réfugiés en Palestine jumelé avec une ville de l'Essonne

Publié le 05/12/2022 | La rédaction

France

La ville de Grigny (Essonne) a signé le 29 novembre 2022 une convention de jumelage avec le camp de réfugiés palestiniens d'Aïda, situé en Cisjordanie.

La ville entend poursuivre son « combat pour la paix » en Palestine. À Grigny (Essonne), la municipalité communiste a signé le 29 novembre 2022 une convention de jumelage avec le camp de réfugiés d’Aïda, à proximité de Bethléem en Cisjordanie.

« Des perspectives de coopération pleines d’espoir »

Pour l’occasion, une soirée solidaire et festive était organisée au centre culturel Sidney Bechet autour d’une délégation de représentants du camp de réfugiés palestiniens.

« Un moment d’humanité incroyable et des perspectives de coopération pleines d’espoir », souligne le maire de Grigny, Philippe Rio, pour qui ce jumelage avec le camp de réfugiés d’Aïda « concrétise de nombreuses années de travail en collaboration avec les autorités palestiniennes ».

La date du 29 novembre n’a pas été choisie au hasard. Chaque année, cette date est en effet célébrée, par l’ONU, comme la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. 

Le maire avait visité le camp avec une délégation d’élus

Le premier édile de la ville, ainsi que deux conseillères municipales, Fatima Ogbi et Sara Ghenaïm avait rejoint il y a quelques mois une délégation d’élus français conduite par l’AJFP (l’Association pour les jumelages entre camps de réfugiés palestiniens et villes françaises) en Palestine.

Le 29 novembre, ce fut donc au tour des représentants du camp de réfugiés palestiniens d’Aïda de découvrir Grigny.

Après un passage, la nouvelle fresque représentant Handala peinte sur le pont de la paix, ils ont visité la ville, découvert son histoire, son architecture ainsi que ses dispositifs éducatifs.

« Là où certains construisent des murs pour emprisonner les peuples, nous nous faisons des ponts pour la liberté et pour la culture de paix », a souligné Philippe Rio dans son discours.

Et de poursuivre : « Nous avons tant de projets à développer ensemble. Et avec cela, j’ai la conviction que ces projets constitueront des petites pierres au grand édifice de la liberté du peuple palestinien ».

Ce jumelage est seulement le deuxième de la commune après celui noué avec la ville de Schio en Italie.

Pour le moment, la manière dont ce nouveau jumelage va se concrétiser n’a pas été arrêtée.

« Pourquoi pas accueillir des jeunes Palestiniens d’Aïda par la culture et le sport », a lancé le maire dans son discours, appelant les Grignoises et Grignois a « s’emparer de ce jumelage ».

Source:    actu.fr


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