Belgique/Obligation scolaire, âge minimum pour fréquenter un café: la police de la Basse-Meuse sensibilise les jeunes au respect des normes

Publié le 16/05/2022 | La rédaction

Belgique

La zone de police Basse-Meuse a décidé de mener des actions de prévention ciblant les jeunes de 12 à 18 ans.

Il s'agit de leur rappeler les règles en matière d'obligation scolaire et d'âge minimum pour fréquenter les cafés, c'est-à-dire 16 ans. La police vise aussi les stupéfiants et leurs dangers.

Des patrouilles vont régulièrement procéder à des contrôles dans les rues et dans les cafés de Visé, ville fréquentée par quelque 4500 étudiants du secondaire. Nous avons suivi une patrouille ce jeudi après-midi.

Des contrôles réguliers dans les rues et les bistrots

A Visé, les cours ont repris après la pause de midi. Première étape pour les inspecteurs Denis Merenne et Rémi Dewandre: deux cafés habituellement fréquentés par des étudiants. Mais à cette heure, il n’y en a plus: "On ne saura pas faire ce genre de contrôle au niveau des cafés. Néanmoins, il y a pas mal de groupes de jeunes qui se trouvent sur la place" expliquent les policiers. Direction la place donc. Ces jeunes ont terminé plus tôt aujourd'hui. C'est noté dans leur journal de classe.

Côté obligation scolaire, ces jeunes sont donc en règle. Dans le cas contraire ou si la patrouille constate un usage de stupéfiant, que se passe-t-il? "S'ils sont sur la voie publique en train de consommer des produits stupéfiants, il y aura une interpellation par les forces de police" explique le commissaire divisionnaire Alain Lambert, chef de corps. "On va également prévenir les parents, et ils viendront rechercher les enfants au commissariat. En ce qui concerne l’absentéisme scolaire, nous ramènerons les enfants vers les écoles où ils doivent se trouver et la problématique sera alors gérée par les enseignants. Les parents seront également prévenus."

Une collaboration avec les écoles et les patrons de café

Pour mettre ses actions en place, la police collabore avec les établissements scolaires et des associations. Les patrons de café sont-ils aussi considérés comme des partenaires? "Absolument" confirme le commissaire divisionnaire. "Le premier but est la sensibilisation de la jeunesse, et dans ce cadre-là, ils sont nos partenaires".

Serge Lowis est le patron d'un des cafés de Visé: "La démarche de la police est positive" reconnait-il. "On encourage ce genre de démarche. Nous, on a toujours essayé de faire de notre côté du mieux qu'on pouvait pour essayer de les responsabiliser par rapport à cela. La police qui nous accompagne, c'est un plus."

Source:    www.rtbf.be


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