France/Callac. La SCIC de l’Arban, un exemple d’outil de revitalisation rurale

Publié le 12/05/2022 | La rédaction

France

Lundi 9 mai 2022, en soirée, à la salle des fêtes de Callac (Côtes-d’Armor), une quarantaine de personnes ont assisté à la conférence autour de la revitalisation rurale, sur le thème des sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC).

Cette conférence, organisée par Guingamp-Paimpol agglomération, en partenariat avec le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) des Côtes-d’Armor et la Ville de Callac, s’est déroulée autour du témoignage de Stéphane Grasser, directeur général de la société coopérative d’intérêt collectif l’Arban (SCIC), qui a expliqué aux élus, aux responsables de services de collectivités et aux habitants les enjeux, le montage et les leviers nécessaires à la création et la gestion d’une SCIC

Associer les acteurs locaux

« Les SCIC sont des outils de développement local qui permettent d’organiser, de manière participative, l’ensemble des acteurs de territoires ruraux (collectivités, habitants, associations ou professionnels) dans un projet économique commun », a rappelé, en préambule, Stéphane Grasser.

La SCIC de l’Arban, qui n’est pas un acronyme, mais un mot occitan pour signifier un chantier collectif au service du bien commun, se situe dans le Limousin, sur le plateau de Millevaches, dans trois départements : la Creuse, la Corrèze et la Haute-Vienne. Stéphane Grasser a raconté l’histoire de cette société, créée en 2010, pour répondre à des problématiques locales assez proches de celles de Callac : un territoire rural et pauvre qui a vu ses habitants partir, ses villages se désertifier et son patrimoine immobilier partir en ruines​.

L’habitat en milieu rural

La SCIC de l’Arban s’est ainsi spécialisée dans l’aménagement et l’habitat en milieu rural. Constituée de plus de 170 sociétaires (personnes physiques ou morales, associations, entreprises et collectivités), elle apporte son aide et son expertise depuis plus de dix ans à l’accès au logement, à l’urbanisme rural, à la restauration du patrimoine, à l’écoconstruction, à la mise en place de tiers lieux.

Les multiples domaines d’actions dans lesquels nous intervenons visent à revitaliser notre territoire, a conclu Stéphane Grasser, avant de répondre aux questions du public, sur les modes de financements, les difficultés rencontrées, les relations avec les collectivités et organismes.

Source:    www.ouest-france.fr/


Vous avez aimé cet article ? Partagez-le ...

commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié après validation.