Maroc/Enseignement supérieur : les acteurs économiques de Casablanca-Settat unis lors des Assises régionales du PACTE ESRI 2030

Publié le 11/05/2022 | La rédaction

Maroc

Les recommandations issues des rencontres organisées par l’ensemble des universités de la région de Casablanca-Settat dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème d’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, ont été partagées lors des assises régionales tenues, mardi 10 mai à Casablanca. L’événement a constitué l’occasion de revenir sur le rôle que doit jouer l’Université marocaine dans le développement économique, territorial et social.

Dans un monde en perpétuel changement, l’université marocaine est appelée à jouer pleinement son rôle dans le développement économique, social et territorial du pays. Pour y parvenir, les efforts doivent être convergés pour permettre aux jeunes de développer leurs compétences, notamment de créativité et d’entrepreneuriat et devenir ainsi une force de proposition dans différents domaines. Ce sont là les principales idées qui ont été échangées lors des assises régionales de Casablanca-Settat. Organisées par les universités de la région de Casablanca-Settat, mardi 10 mai 2022 à Casablanca, ces assises rentrent dans le cadre de la co-construction du Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème d’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation (PACTE ESRI 2030). Elles viennent ainsi couronner une nouvelle dynamique initiée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique de l'innovation, avec une approche basée essentiellement sur une écoute active et constructive de l’écosystème universitaire et son environnement territorial, économique et social.

«Ces assises sont d’ailleurs le fruit d’une série de rencontres organisées par les six universités depuis janvier 2022, impliquant l’ensemble de l’écosystème de la région de Casablanca-Settat, notamment les acteurs régionaux, économiques, sociaux institutionnels et universitaires pour débattre et présenter leurs recommandations et perceptions sur le nouveau modèle de l’université marocaine», précisent les organisateurs lors de cet événement. Ces recommandations, ajoute-t-on, se résument comme suit : l’adaptation de l’offre de formation aux besoins de la société et des différents métiers, l’accompagnement de l’entrepreneuriat, la promotion de la recherche et de l’innovation et la valorisation des structures de la région. De l’avis des participants, ces recommandations trouvent tout leur intérêt dans la mesure où l’université, en tant que pilier indispensable du développement du pays, opère aujourd’hui dans un environnement en plein changement. Elle est donc appelée à «bouger» comme le dit clairement le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique de l'innovation, Abdellatif Miraoui, dans son allocution.

«L’Université doit être au cœur des transformations tout en tenant compte des changements que connait le monde», souligne le responsable gouvernemental qui insiste, à cet égard, sur l’importance d’adopter une approche co-constructive et d’impliquer la société civile. De son côté, Nabila Rmili, maire de Casablanca, a tenu à rappeler l’importance de renforcer le rôle des universités marocaines, particulièrement celles de la région de Casablanca-Settat. En effet, ajoute-t-elle, cette région englobe la plupart des unités industrielles du Royaume et des investissements et offre des opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat aux jeunes, d’où la nécessité de renforcer ses établissements universitaires. Pour ce faire, l’intervenante estime que les efforts doivent être convergés dans le cadre d’une approche participative au service d’un développement régional, et par conséquent, global. Nabila Rmili a tenu également à souligner l’importance stratégique PACTE ESRI 2030. Ce plan, dont les objectifs ont été dressés en harmonie avec ceux du nouveau modèle de développement, repose dans sa mise en œuvre sur les priorités du programme gouvernemental 2021-2026, particulièrement celle relative à l’amélioration des compétences humaines, considérées comme pilier important pour le développement du pays. À noter qu’à l’issue des assises, plusieurs accords de partenariat seront signés entre les universités et les différents acteurs de la région. Ces accords ambitionnent le renforcement du rôle de l’université en tant que locomotive du développement régional. Ils portent sur plusieurs domaines, entre autres, l’innovation et le transfert technologique.

Source:    lematin.ma


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