Recherche scientifique : le Congo et le Sénégal engagés à mutualiser leurs efforts en océanographie

Publié le 06/02/2019 | Thierry Roland Simen

Congo, Sénégal

Les deux pays ont procédé, le 8 novembre dernier à Dakar, à la signature de deux conventions de partenariat dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation technologique en Sciences océanographiques et agronomiques.

La première convention concerne l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (Irsen) du Congo et le Centre de recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye (CODT) du Sénégal. Selon le communiqué de presse du ministère de la Recherche scientifique, ce document vise à encourager et favoriser la coopération en océanographie ainsi que dans les secteurs prioritaires d’intérêt commun. A travers cet accord, les deux parties appuient les universités, les centres de recherche et d’innovation technologique afin de développer la recherche océanographique de haut niveau par le soutien au développement de réseaux bilatéraux de promotion de la recherche.

Ainsi, le Congo et le Sénégal entendent privilégier la mise en œuvre des mesures tendant à financer les études au profit des chercheurs, des techniciens et des étudiants d’une partie en effectuant des études sur le territoire de l’autre partie. Il s’agira aussi d’élaborer, de financer et d'exécuter mutuellement des projets océanographiques communs, en particulier dans le Golfe de Guinée. Pour ce faire, les deux établissements concernés rechercheront ensemble les financements de leurs projets communs auprès des partenaires multilatéraux et des bailleurs de fonds.

Cette convention de partenariat prévoit de faire la promotion des domaines ou sujets présentant un intérêt prioritaire pour les communautés scientifiques et les secteurs socioéconomiques, notamment, l’océanographie physique, le suivi et l’atténuation de l’érosion côtière, les biotechnologies et les technologies de prévention et d’atténuation de désastres naturels. Elle s’en chargera également de la biodiversité et la bio prospection marine, des désastres, des géosciences, de la technologie de génie civile, du renforcement des capacités des chercheurs et techniciens, des échanges d’expériences sur les connaissances des océans et du rôle essentiel des océans et de la biodiversité marine dans le développement durable.

Quant à la deuxième convention signée entre l’Institut national de recherche agronomique (IRA) du Congo et l’Institut sénégalais de recherche agricole, elle permet de définir le cadre devant régir les relations de partenariat entre ces deux structures. Il s’agira de promouvoir leur coopération en vue de l’enrichissement mutuel de leur patrimoine scientifique et technologique ainsi que le développement des travaux de recherche dans le cadre des règlements en vigueur. Ces  travaux se feront sous la forme, entre autres, de la réalisation des programmes conjoints de recherche, l’échange de chercheurs, de personnels administratifs et de technique, l’échange de matériels scientifiques végétaux ou animaux, vivants ou conservés, l’organisation conjointe des réunions scientifiques ou techniques.

Pour ces deux conventions de partenariat, les deux ministères de tutelles s’engagent à favoriser la mobilité des chercheurs, des personnels d’appui à la recherche, des personnels administratifs dans la mesure des possibilités offertes par leurs structures nationales respectives. Côté congolais, c’est par le directeur général de l’IRA, Armand Claude Mvilla qui a signé les deux conventions de partenariat.

Source: www.adiac-congo.com

Thierry Roland Simen


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