Cameroun/L’Union Européenne signe une convention de financement avec la start-up Kmer-Tech pour faire face à la Covid-19
L’accord conclu vendredi dernier à Yaoundé entre les deux entités, s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’écosystème entrepreneuriale des jeunes, dans un environnement économique fragilisé par la crise sanitaire.
La pandémie de Coronavirus continue de sévir, et d’impacter les économies mondiales, même s’il faut noter une relative stabilité grâce à la résilience des entreprises pour soutenir le tissu économique. Et c’est pour accompagner cette résilience que l’Union Européenne s’est engagée à la signature d’une convention de financement avec la start-up Kmer-Tech, en vue de soutenir les efforts d’adaptation économique à la crise. La cérémonie y relative a eu lieu vendredi dernier au Centre International de l’Artisanat à Yaoundé, en présence du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie et de l’Artisanat.
Concrètement, l’objectif de cette convention est de soutenir les solutions innovantes destinées à contourner les difficultés causées par la Covid-19. Pour l’heure, le montant de cet accord n’est pas encore dévoilé.
En signant cette convention, le Président de Kmer-Tech Steve Tchoumba, estime qu’il s’agit d’une occasion de mettre à profit le dynamisme et le savoir-faire de sa jeune structure. Pour sa part, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Cameroun et en Guinée Equatoriale Philippe Van Damme soutient que le Cameroun et l’Afrique toute entière doivent expérimenter le digital, l’innovation pour se développer et créer de la richesse et des emplois.
Kmer-Tech qui bénéficie de cet appui de l’UE est un réseau camerounais des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat technologique et innovant. Elle a été créée en juin 2020 et vise à préparer l’écosystème pour un meilleur rayonnement de l’entrepreneuriat technologique en vue de booster l’économie numérique.
Elle s’est donnée pour missions de promouvoir et de valoriser l’écosystème entrepreneurial innovant afin de bâtir un écosystème social solide dynamique et rayonnant à l’international ; l’amélioration de la crédibilisation de la qualité des prestations de services des structures d’accompagnement ; la promotion et la valorisation des « vrais start-upeurs » ; la promotion de la culture de l’entrepreneuriat innovant et de croissance ; l’élaboration des propositions à l’endroit des pouvoirs publics et des différents partenaires techniques et/ou financiers pour la mise en place d’un écosystème favorable au développement des entreprises innovantes.
Source: ecomatin.net/
