France/Val-d'Oise : l'agglomération Plaine-Vallée amorce son plan de développement durable

Publié le 04/05/2021 | La rédaction

France

La communauté d'agglomération, qui regroupe 18 communes, a ouvert une plateforme de concertation citoyenne. Le plan d'actions suivra début 2022.

Aux confins de la forêt de Montmorency, dans le Val-d'Oise , la communauté d'agglomération Plaine Vallée s'attelle à l'élaboration de son plan territorial de développement durable (PCAET). Considéré comme un moteur de l'action territoriale dans la lutte contre le changement climatique et la pollution de l'air, ce schéma concerne tous les domaines de la vie quotidienne, de la mobilité aux déchets, ​en passant par la biodiversité.

Le 1er mai, l'établissement public, présidé par le maire LR de Soisy-sous-Montmorency, Luc Strehaiano, a ouvert une plateforme de concertation citoyenne à destination des habitants des 18 communes concernées. Ils pourront répondre à une série de questions évaluant leurs connaissances et leurs préoccupations vis-à-vis du sujet. Les élus communiqueront les résultats lors d'une réunion publique prévue en octobre prochain, qui sera suivie d'ateliers thématiques jusqu'à la fin de l'année.

Levier d'optimisation budgétaire

Issue de la fusion, en 2016, de la communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency et de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France, l'établissement public, présidée par le maire LR de Soisy-sous-Montmorency, Luc Strehaiano, veut, avec cette consultation, « consolider le diagnostic du territoire, avant de réaliser avec les acteurs locaux un programme d'actions concret pour endiguer le réchauffement climatique ».

Avec la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV), les intercommunalités ont vu leur rôle renforcé en la matière. Coordinatrices, elles en sont devenues des autorités organisatrices, avec un principe : la transition énergétique ne se limite pas à la question environnementale. Comme le rappelle le guide de l'Ademe consacré au PCAET, elle doit aussi être un levier d'optimisation budgétaire, d'attractivité économique et d'amélioration de la qualité de vie des habitants.

Diagnostic en cours

La communauté d'agglomération, qui gère une vingtaine de zones d'activités réparties sur son territoire, a plusieurs cartes en main pour agir : elle assure, notamment, l'entretien et la rénovation du réseau d'éclairage public pour le compte de 7 communes et la collecte des déchets ménagers et sélectifs auprès de 72.000 foyers du territoire. Par ailleurs, sachant que moins d'un sur cinq de ses actifs travaille sur son territoire communautaire, la mobilité constitue un enjeu majeur du dossier transition.

« Un diagnostic est en cours sur les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, la consommation énergétique finale, les réseaux de distribution et de transport d'énergie et de chaleur, la production des énergies renouvelables », indique Plaine-Vallée sur son site internet.

Niveau local

Un plan d'actions suivra début 2022 ; il sera évalué par l'autorité ​environnementale, soumis à la consultation publique, avant d'être adopté par le Conseil communautaire. Une fois voté, le programme est revu tous les six ans et engage la collectivité sur le long terme.

Selon le Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE), 70 % des actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre se décideront et seront réalisées au niveau local. Dans l'un de ses avis, le Conseil économique et social a, par ailleurs, noté, en 2015, que 15 % des émissions étaient directement issus des décisions de gestion prises par les collectivités territoriales. Le taux monte à 50 % si l'on prend en compte les effets indirects de leurs décisions en matière d'habitat, d'aménagement, d'urbanisme et d'organisation des transports.

Source:    www.lesechos.fr


Vous avez aimé cet article ? Partagez-le ...

commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié après validation.